mardi 31 juillet 2007

"La mauvaise conscience est une coquetterie" Ingmar Bergman


Ou plutôt: "J'ai décidé que la mauvaise conscience était une coquetterie..." dit-il (le Monde ce soir -impossible de trouver le lien) mais il n' est sans doute pas parvenu à y croire, car sinon il n'aurait pas réalisé autant d'oeuvres manifestement nourries par ses tourments ...

( on remarque un air de famille avec le mot de Richard III: "La conscience n'est qu'un mot à l'usage des lâches, inventé d'abord pour tenir les forts en respect")

lundi 30 juillet 2007

L'oeuvre de Bergman commentée à la TV


"Certains trouvent son cinéma lent et ennuyeux , d'autres considérent que chaque plan est une leçon de cinéma" (entendu sur BFM TV, je crois)

Voilà qui est prudent...

Nicolas Sarkozy rend hommage à Michel Serrault




Pas un mot sur Bergman?

Sciences- Po préparation août 2007

A tous ceux qui rentrent aujourd'hui : ma préparation IEP 2007 est sur over -blog

"Le projet de loi sur le service minimum est un projet de bon sens"


Selon Laurent Wauquiez .
C'est aussi mon avis ... mais pas celui de la CGT apparemment.

Qu'en pensez-vous?

"C'est l'ombre de la mort qui donne relief à la vie" Ingmar Bergman







dimanche 29 juillet 2007

La bêtise , suite : Homer Simpson


J'ai vu aussi Les Simpson, un film sur la bêtise en général , et plus particulièrement sur celle des classes moyennes américaines, et plus encore sur celle de Homer.

Matt Groening déclare " Homer est ce que je rêve secrètement d'être . Il ne connaît pass le sens du mot "culpabilité".

Quatre mois, trois semaines, deux jours, de Cristian Mungiu , Palme d'or 2007


Quatre mois, trois semaines, deux jours

Je viens de voir le film et je suis entièrement d’accord avec l es jurys, les critiques ... les récompenses diverses sont amplement justifiées…


Un film est vraiment admirable - qui suscite étonnement et effroi. On pourrait même parler de chef d’œuvre, car ce qui est notoire ici, c’est l’économie des moyens - pas un plan, pas une image, pas un mot de trop - pour un résultat d’une intensité rare. Compte tenu du sujet, enfin (je laisse à Laure et Henri la charge de la critique sur Cinechronique), difficile de ne pas évoquer « La vie des autres » : ce sont manifestement les deux films marquants de ces derniers mois. Il me semble que l’on découvre en France, 20 ans après la "nouvelle philosophie" etc… la réalité du totalitarisme !…
Maintenant je me demande quel usage on peut faire du DVD de l’éducation nationale. Je vais montrer ce film à des lycéens. Et organiser un débat...


Qu'en pensent mes collègues de cinéma?

samedi 28 juillet 2007

La bêtise


C'est le dossier du Magazine littéraire de juillet-août 2007

Extrait de l'article signé Pierre-Marc de Blasi: La bêtise: sus à l'ennemi


"Vertige du multiple. Si la bêtise nous paraît omniprésente, c'est parce qu'elle coïncide avec ce qui nous constitue comme êtres de pensée et nous permet de communiquer les uns avec les autres : la bêtise est coextensive à ce langage par lequel nous imaginons exprimer librementnotre point de vue et dont nous sommes en réalité le jouet. C'est au moment même où nous croyons en maîtriser les moyens qu'il inocule lé plus sûrement en nous sa vermine, ce pullulement ignoble de lieuxcommuns, d'idioties, de difformités morales et d'injustices qui s'appellent l'insanité triomphante, la stupidité satisfaite d'elle-même. Jusqu'ici, l'art permettait de faire front: c'était même dans cette mission que résidait toute l'éthique de l'art. Mais Flaubert a le pressentiment que la bêtise, génétiquement attachée à l'humanité depuis les origines, vient d'entrer dans une phase de nuisance sans précédent: le microbe de la connerie était là, c'est certain, mais quelque chose vient de le faire muter et il commence à proliférer dans des proportions vertigineuses. Ce qui l'a réveillé, c'est la révolution technique de la modernité, la capacité de l'ineptie à se doter désormais d'une puissance industrielle à se multiplier: rotative, presse à grand tirage, héliogravure, photographie, publicité, best-sellers. Tout est en place pour accroître à l'infini les pouvoirs de la bêtise active qui tue, d'une « culture » faisant du cliché son objet d'excellence: l'art industriel (notre industrie culturelle) qui lobotomise les masses, qui abrutit à grande échelle, la bêtise triomphante d'Homais qui vise la prise de pouvoir politique, le formatage intégral des mentalités aux normes de l'idée reçue. Écoutez bien ce que Flaubert disait à George Sand en 1870: « Nous allons entrer dans une ère stupide. On sera utilitaire, militaire, américain et catholique. » Et ce qu'il disait quatre ans plus tard à Tourgueniev: «Ce qui va occuper le premier plan, pendant peut-être deux ou trois siècles, est à faire vomir un homme de goût. Il est temps de disparaître. » Un siècle plus tard, And Warhol ajoutait: « Il y aura une époque, où chacun pourra dire ce qu'il pense, et en toute liberté car alors tout le monde pensera la même chose. » Et aujourd'hui?"


"Flaubert : sus à l'ennemi"

par Pierre-Marc de Blasi Magazine Littéraire juillet -août 2007

On ne peut plus enseigner la philo, suite




par Eric Deschavanne Débat juillet -août 2007 ( "Peut-on sauver le soldat Socrate?", dossier :Peut-on encore enseigner la philosophie?)


Extrait :


"Vers la mi-juin, chaque année, au coup d'envoi du baccalauréat, le professeur de philosophie connaît son jour de gloire. Au journal de 20 heures, un présentateur amusé et perplexe annonce les sujets du bac philo à la France entière. Les professeurs de philosophie, heureux dépositaires du sens et guides suprêmes de la réflexion, se voient interpellés par leurs élèves, leurs collègues et leurs amis sollicitant des éclaircissements. Un respect unanime entoure l'épreuve qui sacralise la réflexion personnelle. Cette tradition française, qui a quelque chose de sympathique, se perpétue comme si l'idéal d'une discipline cultivant la spéculation et l'art de disserter sur les questions épistémologiques, métaphysiques, morales et politiques les plus exigeantes pouvait demeurer intact, préservé des bouleversements qui affectent par ailleurs la culture d'une manière générale et l'enseignement scolaire en particulier. La réalité, je le crains, se situe malheureusement aux antipodes de cet idéal. L'épreuve de philosophie au baccalauréat m'est plus qu'une triste parodie, tandis que l'enseignement lui-même ne se maintient qu'au prix de drastiques renoncements qui devraient logiquement conduire à s'interroger sur son identité.Commençons par l'épreuve du baccalauréat : s'il est une expérience partagée par tous les professeurs de philosophie, et que l'on peut difficilement contester sans mauvaise foi, c'estbien l'impression de non-sens éprouvée lors de la correction des copies. Par-delà l'éternel ronchonnement sur la baisse du niveau, il faut bien admettre l'existence d'un problème spécifique. Une chose est de constater la présence d'erreurs de jugement, d'incompréhensions, de lacunes dans les connaissances. Ce qu'on observe aujourd'hui est d'une autre nature : il s'agit de l'incapacité des élèves à saisir le sens même du travail qui leur est demandé. Entre les rares bonnes copies et celles qui témoignent de l'illettrisme de leurs auteurs, le plus préoccupant réside dans la banalité du néant : à travers une écriture plus ou moins convenable, présentant parfois des « références » qui révèlent la réalité d'un travail et d'un souci de bien faire, les pages de lecture qui constituent le lot commun du correcteur sont simplement vides de sens. Lire et corriger les copies, dans ces conditions, est une souffrance; évaluer, un casse-tête. Le caractère apparemment arbitraire de la notation en philosophie tient moins, contrairement à ce que croient généralement les élèves, à la « subjectivité » des professeurs qu'à l'impossibilité objective d'évaluer suivant les critères qui devraient être ceux de la discipline. Une copie hors sujet, incohérente ou inconsistante peut néanmoins obtenir la moyenne, et même plus que la moyenne, pourvu qu'elle soit écrite en bon français et qu'elle contienne quelques citations. La notation, en effet, est relative; or, il est devenu impossible de se référer à l'art de construire une problématique et une argumentation pour différencier les copies : qu'il s'agisse de la capacité d'écrire dans un français correct - acquise avant l'année de philosophie - ou bien de la mise en mémoire d'informations utiles - acquises vraisemblablement lors des quelques jours qui précèdent l'épreuve -, les critères du correcteur qui veut respecter la «courbe de Gauss» et obtenir tant bien que mal son 8,5 de moyenne générale n'ont plus grand-chose à voir avec ce qui constitue l'essence d'un enseignement philosophique".

vendredi 27 juillet 2007

Pourquoi il n'est plus possible d'enseigner la philosophie







Les conclusions de deux profs de philo, Eric Deschavanne et Philippe Hoyer, dans leurs deux articles respectifs de la revue Débat de mai-juin 2007, sont sans appel (même s'ils suggèrent quelques pistes, on ne peut plus improbables, pour "sauver le soldat Socrate").






Désespérant, mais peu contestable! (même si l'on peut tenir quelques lieux d'excellence pour des exceptions qui confirment la règle)

jeudi 26 juillet 2007

Franska

Sauvée par Nathalie Kosciusko-Morizet...
Mais pour combien de temps?

mercredi 25 juillet 2007

Non remplacement des profs: Wierth confirme


C'est dans Libé
Plus de profs à l'Education nationale à la rentrée...
Heureusement, il reste les cours privés, et ...Internet

Le retour de Rocard, tonique!


"Avec DSK, la défaite n'était pas fatale". Lire dans Libé
Autrement dit: elle l'était avec S. Royal. Voilà qui va faire encore du remous au PS!

mardi 24 juillet 2007

"On m'a élu pour agir, pas pour réfléchir"


La famille Simpson/Sarkozy , c'est

Réforme de l'Université : intégrer les classes prépas?

C'est ce que proposent deux universitaires aujourd'hui dans Libé.
Inepte à mon sens. Cela revient à sacrifier ce qui fonctionne bien, justement dans notre système. Les classes prépas à la fac perdront tout ce qui fait leur spécificité , notamment ce côté quasi-familial de l'ambiance au lycée - la protection et l'attention dont bénéficient les élèves, la quantité des travaux demandés etc...

lundi 23 juillet 2007

Travailler plus et penser moins....


ce serait la "philosophie" du sarkozysme...

Voir les commentaires de BHL et Alain Finkielkraut, enfin réconciliés...

"Manuel Valls veut faire imploser le PS"


Parce que ce n'est pas déjà fait?

Comment recruter les profs d'Université?

Deux articles convergents ce soir dans le Monde et dans Libé.

samedi 21 juillet 2007

Génération centriste




C'est vous... "Nicolas Sarkozy est symptomatique de notre génération" écrit Grégory Kapustin ce soir dans le Monde


Nous, on était idéalistes, radicaux, utopistes, anarchistes, fantasques..


Et vous?




("Aujourd'hui, tu veux te rebeller... ouvre un blog")

Le bonheur, suite


Pour ceux qui ont raté le dossier de Libé, voici une possibilité de rattrapage: le papier de Dumay ce soir dans le Monde.

Donc, l'argent ne fait donc pas le bonheur- même s'il y contribue quelque peu...

Service minimum à l'éducation nationale




Selon le Parisien , 69 % des français sont pour!
Qu'en pensez-vous?
Moi je suis aussi pour évidemment! Je ne vois pas pourquoi la règle qui vaut, ou vaudra, en gros, pour les services publics, ne vaudrait pas pour l' éducation...


Notez que 69%, c'est aussi le taux de satisfaction des français par rapport à Sarkozy. Il est clair qu'avant de proposer quelque chose, Sarkozy anticipe l'approbation des français (sondages préalables). La méthode, jusqu'ici, lui réussit..

vendredi 20 juillet 2007

Libération joue l'ouverture


Décidemment, c'est contagieux...

Je vous recommande tout particulièrement les articles d' Alexandre Adler ( 'l'euphorique épopée de Sarkozy"), Philippe Manière ("la mondialisation n'est pas une régression", ), Philippe Tesson ("Eloge de l'abondance culturelle") et d'Ormesson, sur les présidents saute-frontière...

Et j'attends vos commentaires!

Préparation IEP été 2007 (épreuve de culture générale)

Je retourne sur over-blog à la demande générale, je me contenterai ici de quelques incursions dans l'actualité, notamment cinématographique..

Elections américaines: le troisième homme



Journal Ouest-France du vendredi 6 juillet 2007

par Dick Howard (*)
Élection américaine : le troisième homme

Peut-on réinventer le centre ? Bien que l'expérience française n'ait pas été à la hauteur des espérances de François Bayrou, l'Amérique pourrait, à son tour, reprendre le flambeau.
Une récente couverture de Time magazine a frappé les esprits. On y voit ensemble le grand Arnold Schwarzenegger et le petit Michael Bloomberg : le gouverneur républicain, très indépendant et bien réélu de la Californie, et le maire de New York, élu et réélu en tant que républicain indépendant. La Californie, comme New York, penche normalement du côté démocrate.
« Qui a besoin de Washington ? », claironne Time. Alors que le Congrès et le Président se mettent des bâtons dans les roues, l'ordre du jour politique se resserre sur ce qui est faisable : le quotidien, bien sûr, mais aussi l'écologie, l'éducation, la santé, les embouteillages dans la ville.
Comme il est né en Autriche, « Arnold » ne pourra pas briguer la présidence ; mais « Mike » semble y songer. Il a annoncé qu'il quittait le Parti républicain (auquel il n'a adhéré qu'en 2001, afin de briguer la mairie contre un Parti démocrate dominé par ses éléphants). Désormais, Bloomberg est officiellement « indépendant ». Malgré les démentis, il apparaît bien qu'il songe à se présenter à la présidentielle de 2008.
Multimilliardaire, Bloomberg est capable de financer lui-même une campagne qui coûterait jusqu'à 500 millions de dollars. Il n'a pas besoin de s'engager dans des primaires (où une dizaine de candidats, dans chacun des partis, cherchent une place), car il se présentera comme « indépendant ». Il pourra attendre la désignation des candidats rivaux avant de se lancer (ou non) selon son évaluation de la situation.
L'Amérique a déjà connu ce type de candidature qui trouble le jeu des deux grands partis. Ce fut le cas, en 1992, lorsqu'un autre milliardaire, Ross Perot, s'offrit une campagne qui, malgré des gaffes qui auraient pu être fatales, lui amena presque 20 millions de voix. Le vainqueur fut Bill Clinton, ce qui n'était pas l'objectif des électeurs de Perot.
Si Bloomberg y va, qui en fera les frais ? Pour l'heure, le face-à-face probable opposera Hillary Clinton, choisie par les Démocrates, à Rudy Giuliani, désigné par les Républicains. Avec Bloomberg, cela ferait trois New-Yorkais en lice pour la présidence. Giuliani n'a pas d'expérience nationale : son auréole fut acquise à la mairie de New York dans la foulée du 11 septembre 2001. Sur ce terrain, Bloomberg lui dame le pion. Hillary Clinton, en revanche, occupe le devant de la scène depuis l'élection de son mari en 1992. Compétente, méthodique, soutenue par une équipe expérimentée, elle déçoit cependant l'aile militante du parti qui lui préfère le jeune Barak Obama. Un candidat indépendant pourrait donc mordre sur cet électorat.
L'électeur de 2008 aura-t-il des raisons de voter pour l'un des candidats ou se décidera-t-il contre les institutions bloquées ? Le pragmatique Michael Bloomberg ne partira pas dans une aventure sans issue, comme le candidat vert Ralph Nader, dont les trois millions de voix firent défaut au démocrate Al Gore en 2000.
Enfin - et c'est une différence avec la France, dans un système politique où les lois du marché sont dominantes -, le poids d'un multimilliardaire ne peut être ignoré.
(*) Professeur de philosophie à Stony Brook University, l'université de New York. Auteur de La démocratie à l'épreuve (Buchet-Chastel).



"Article 1/1"



Pas de pitié... pour les 35 heures

L'article de Michel Godet (Le Monde) datant du 18 juillet est catégorique!.
Il se fonde sur un rapport de la CAE et paraît peu contestable...
L'auteur se demande pourquoi certains ne font pas une vraie autocritique sur ce sujet...
(personnellement, je suis pour la souplesse en la matière. 35h pour les métiers pénibles, mais pas une loi pour cela!). Et qu'on cesse de mentir et de faire croire que les 35h ont créé des emplois...

Préparation IEP été 2007 (épreuve de culture générale)

C'est à partir d'aujourd'hui sur over-blog

jeudi 5 juillet 2007

Et c'est au tour de ..




Jack Lang! J'en étais sûre. Il va rejoindre le gouvernement (si mes informations sont exactes)
Après le départ de DSK, et de Fabius, après le confinement de Ségolène Royal dans le Poitou, que reste-t-il du PS?

Un peuple heureux ?


C'est un classique: "qu'est-ce qu'un peuple heureux?" "peut-on parler de peuple heureux?"
des éléments de réponse ce soir dans le Monde... et l'invention du concept de "bonheur national brut" (?!) par certains économistes...

Actuellement les plus heureux sont les danois, les plus malheureux les tanzaniens..

Le hérisson de Giraudoux


Le mendiant de Electre (Giraudoux) note que la plupart des hérissons écrasés n'inspirent rien aux humains : " Et soudain, vous en trouvez un petit jeune, qui n'est pas étendu tout-à-fait comme les autres, bien moins salement, la petite patte tendue, les babines bien fermées, bien plus digne, et celui-là, on a pas l'impression qu'il est mort comme un hérisson, mais qu'on l'a frappé à la place d'un autre, à votre place. Son petit oeil froid, c'est votre oeil? Ses piquants, c'est votre barbe. Son sang, c'est votre sang"

(Lu ce matin dans Libé)

mercredi 4 juillet 2007

Ecole : l'inégalité des chances


En effet: la notion d'égalité des chances est par elle-même absurde.

On ne part pas avec les mêmes "chances" dans la vie.

L'école doit tenter d'offrir une possibilité de promotion... selon le mérite.

La chance n'a rien à voir là-dedans.

L'école doit essayer de limiter les effets de l'inégalité. Il s'agit d'équité, en aucun cas d'égalité.

Voir le papier du Monde

(et aussi mon article sur justice et égalité dans Cours particulier de philosophie)

L'autre campagne (à propos de la réforme de l'Université)

Sur le site du Monde

Trois questions à Richard Descoings


C'est sur le site du Monde

Le bac au temps des yéyé


C'est sur rue 89


C'était mon époque. 50 % de recalés! Vous imaginez un peu!

(en plus il y avait deux "bac", un en première, un en terminales, et avec toutes les matières)

A quel jeu Michaël Moore joue-t-il?


Si quelqu'un comprend, qu'il se manifeste... Rue 89

Enfin la réforme de l'Université

Par J. R. Pitte, président de l'Université Paris-Sorbonne.
Lisez dans Libé, ses arguments sont convaincants, non?

mardi 3 juillet 2007

Des enseignants donnent leur point de vue sur le bac

Voici ces points de vue, sur le site du Monde
Je confirme, hélas, ce qui est dit à propos des L....

L'autonomie universitaire ,enfin! par Richard Descoings


Indispensable pour ceux qui préparent IEP, les articles de Richard Descoings

lundi 2 juillet 2007

Sujets IEP Rennes et Bordeaux

Rennes: Cohésion sociale et inégalité sont-elles compatibles?
Bordeaux: Le combat et l'engagement des femmes en politique

dimanche 1 juillet 2007

Les suppressions de poste à l'Education nationale


10 000 postes supprimés... Postes de retraités non remplacés? L'express

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas une surprise.

Le candidat Sarkozy a répété sur tous les tons qu'il allait réduire les dépenses de l'Etat. Or la fonction publique est le plus gros poste budgétaire de l'Etat.

On sait qu'en Europe ( Pays scandinaves, Allemagne etc...) ces mesures ont été prises il y a longtemps.

C'est notre tour maintenant.

J'ose espérer que ces mesures s'accompagneront de plans de soutien et de redressement pour les zones en difficulté. Et les profs, nous a-t-on promis, devraient être mieux payés ("moins de fonctionnaires, mais mieux payés").

Sarkozy atlantiste.. et la révolution conservatrice


C'était sur "Ca se dispute". Eric Zemmour observe très judicieusement que "atlantiste" n'exclut pas "droit-de-l'hommiste" et "humanitariste". C'est très juste: cf Kouchner, Glucksman etc......

Pendant ce temps, sur une autre chaîne Didier Eribon regrette la droitisation de l'intelligentsia française.

Le PS n'a plus d'intellectuels pour réfléchir à un projet. C'est dommage, mais c'est comme ça.

Il y a bien quelques compagnons de route.
Mais aujourd'hui, les intellectuels et les philosophes sont plus républicains (Finkielkraut, Regis Debray,J. Attali, E. Badinter, Manent), atlantistes (JP Dupuy, Monique Canto, Blandine Kriegel) européens, droits-de-l'hommistes (BHL, Glucksman..) et écologistes (E. Morin, Michel Serres) que ... socialistes.

Il faudrait lire le nième livre sur le nouveau conservatisme des intellectuels français (D'une révolution conservatrice et de ses effets sur la gauche française)

Refondation écologie : Horizon écologie


C'est Cohn-Bendit qui l'entreprend, et c'est tant mieux..
(et pendant ce temps-là le PS???)