mercredi 31 octobre 2007

Le mythe Jesse James ("le méchant n'a pas d'amis")


Pourquoi Jesse James a-t-il été aimé, voire idolâtré, à ce point? Quelqu'un le sait-il? Est-il vrai qu'il redistribuait l'argent volé, aux pauvres?

Parce que dans le film "L'assassinat de Jess James par le lâche Robert Ford" il n'a rien de franchement sympathique.
Il serait même plutôt l' incarnation du "méchant" d'Aristote ( "Le méchant n'a pas d'amis car il ne s'aime pas lui-même" Ethique à Nicomaque, Livre 9 , §4).
Il y a quelque chose qui m'échappe.. le seul fait de voler (et tuer..) des riches justifie-t-il une telle aura?

"Tout homme a son prix pour lequel il se vend"


Cet adage se trouve chez Kant... (pour un résumé de la morale de Kant, qui cite cette formule, lire le chapitre 6 de mon Cours particulier)

Sinon, pour les commentaires concernant la manière dont le patronat "lubrifie" les rapports sociaux, c'est la UNE de Libé ce matin

Réforme des institutions: une démocratisation bien venue

Pour éviter tout contresens sur le projet Balladur, lisez le papier de Alain Duhamel ce matin dans Libé: "le malentendu"

Comment je suis devenu français, un livre de Jacqueline Remy


Comment je suis devenu français (par LHL)



" Ce sont des valeurs qui font tenir les français ensemble, celles de la République, héritées des Lumières : laïcité, universalisme, égalité entre les hommes et les femmes, liberté de pensée et d'expression. Mais ils l'oublient parfois, et, tout à leur individualisme, ne savent plus quel projet ils ont en commun " Ces mots de Jacqueline Remy, en ouverture de son livre " Comment je suis devenu français " appellent le spleen - nous ne savons plus que la France est une " âme ", notre foi commune - et les raisons de ne plus s'y abandonner. Car -son livre le démontre- il n'est pas vrai que nous n'avons plus confiance en notre " projet " humaniste, ou que nous ne sommes plus fiers de ce que la France continue, envers et contre tout, d' incarner. En revanche, il est exact que nous avons tendance à l'oublier, à nous détourner de ces idéaux qui nous définissent, parfois même à notre insu. Jacqueline Remy a interrogé vingt personnalités devenus françaises en partie par nécessité, mais aussi et toujours par choix, et qui font honneur à la France. Elles constituent désormais, d'une certaine manière, des figures de " notre roman national ".
Leur témoignages sont passionnants, édifiants, et, dans certains cas, bouleversants. Leur voix mêlées dans ce judicieux recueil sont surtout porteuses de bonne humeur et d' un humanisme revigorant : oui, nous avons, sinon raison, du moins des raisons, d'être fiers d'être français. Même s'il n'est pas très courant, ni surtout très " politiquement correct " de la proclamer aujourd'hui.
Rachid Arhab, Enki Bilal, Jane Birkin, Français Cheng, Mercédes Erra, Marcel Jacub, Marin Karmitz, Julia Kristeva, Robert Maggiori, Aïssa Maïga, Roxana Maracineanu, Rio Mavuba, Mahyar MOnshipour, Aldo Naouri, Safia Otokoré, Bounmy Taatanavan, Hubert Reeves,Tzvetan Todorov, Sylvie Vartan ; Rama Yade-Zimet
Voir aussi le blog Poste restante

Etre français aujourd'hui par Jacqueline Remy





"Vue de loin, l'identité française paraît si puissante et lourde de sens qu'elle prend des allures de mythe. Comment imaginer, quand on en a rêvé, qu'elle soit en danger?Alors on se glisse dans les interstices du pays, on se fond dans la foule, on se mélange, on se marie, on mue. Un jour, on est français. On l'a voulu. Ou non. Mais on sait qu'on participe à la construction de l'identité nationale.On est bien placé pour "mesurer, désormais, qu'un homme ou une femme ne peut être réduit à sa nationalité, de même qu'il ne peut l'être à son sexe, à son âge, à son ethnie, à sa religion, à son origine sociale ou géographique. On sait aussi qu'un changement de nationalité ne peut se résumer à une formalité juridique ni à une équation politique. Adopter un pays, sa langue, son peuple, c'est l'embrasser. Une histoire de parfums, de saveurs, de beautés, de culture, d'idéaux, d'icônes et de héros, de paysages et de rencontres, de sucré, de salé, de sacré. Une histoire très sentimentale.Les vingt personnalités qui témoignent ici ont réussi, à un titre ou à un autre, à se faire applaudir des Français. Leur histoire finit bien. Ces hommes et ces femmes sont venus de continents variés, à des âges très divers. Leur arrivée en France est le fruit des secousses de l'Histoire, de leur vie familiale ou de leur itinéraire personnel.Tous sont liés à ce pays par un fil tissé de tant de désirs contredits, de souvenirs aigres-doux, de petits bonheurs, d'efforts et de triomphes qu'ils en perçoivent les reliefs avec une acuité particulière. Leur regard à chacun est précieux, leur histoire parfois poignante. De la juxtaposition de leurs témoignages, émane tant d'appétit, d'énergie, de passion et d'interrogations qu'on ne peut s'empêcher de penser que le pays a de la chance de les avoir"


.Jacqueline Remy Comment je suis devenu français Prologue

Etre français aujourd'hui (extrait du livre de Jacqueline Remy)



A propos de l'universalité:






Marin Karmitz :" Au-delà de ce pays, j'appartiens à l'humanité. Qu'est-ce qui est digne d'être de l'ordre de humain, sachant que la trilogie liberté-égalité-fraternité est sans doute un exemple de ce que l'humanité a fait de mieux ? "

Robert Maggiori :" Pour moi, être français, c'est avoir des valeurs dont la propriété est d'être universellement partageables. C'est ça, la grandeur de la France. Cela ne me fait pas peur d'utiliser des grands mots. La France, c'est Montesquieu par exemple,ou la Déclaration des droits de l'homme, ou Victor Hugo. L'égalité des droits, la séparation des pouvoirs, c'est l'essence de la France. Le sens de l'Etat, lui, est français ou allemand. La France, c'est encore Voltaire ou Descartes. Promenez-vous dans les jardins de Fontainebleau, vous verrez Descartes "... " L'idée même de l'universalisme est française. La France a donné cette idée au monde. Parfois, on n'ose le dire, de peur de paraître chauvin. Mais on a tort. Toutes les démocraties sont extrêmement heureuses d'avoir reçu cet héritage là "

Tzvetan Todorov : " Les valeurs , ce sont l'idéal républicain, la liberté d'expression, l'égalité des hommes et des femmes, ces principes inscrits dans nos lois et dont la transgression nous indigne légitimement "[...] " Mais on ne peut pas dire : " Pour moi, la France, c'est liberté,égalité, fraternité ". Ce serait une vision idéalisée du pays. La France, c'est aussi, par exemple un certain équilibre du spirituel et du matériel. Ce sont des manières de s'habiller, de manger, d'aimer la terre, de soigner la nature "

mardi 30 octobre 2007

Travailler plus pour gagner plus? ..





Quand même, l'augmentation du salaire du Président, plus l'augmentation de budget de l'Elysée, ça fait un peu désordre..

Sarkozy "unfair"


Très en colère..

Est-ce grave?

Cela me rappelle le coup de boule de Zidane.

A mon sens, il y a des limites à la goujaterie (des journalistes)



Redécouvrir Guitry


Une possible occupation pendant les vacances..
En fait il s'agit plutôt d'une découverte pour les gens d'un âge normal.. Rue 89

lundi 29 octobre 2007

Moi sans les autres? (réponse à Alexandra)


Puis-je être moi-même sans autrui?
Sur ce sujet, on peut lire :
l'Ethique à Nicomaque 8 et 9, de Arisote, sur l'amitié


Ou Platon :
Autrui,miroir de l'âme (webpédagogie)



et Huis Clos de Sartre,

Et pour passer un bon moment : Castaway, de Zemeckis, en DVD

Vacances de Noël compromises






Je viens d'entendre un délégué du personnel d' Air France:



"Le bras de fer ne fait que commencer. Nous programmons la grève pour les vacances de Noël"



Sympa...



(étant donné , je suppose, que la direction ne cèdera pas, car sinon, ce serait le signal vert pour toutes les autres catégories professionnelles qui attendent leur tour)...

Mieux vaut prévoir des vacances dans une région accessible en train (encore que, la SNCF...)



Ou en Velib?

Le mini-traité européen désormais approuvé par les français


Selon un sondage (France 24), 68 % des français voteraient oui, en cas de référendumn (pourquoi ont-ils voté non en 2005 à 55 %, quand on sait que c'est quasiment le même traité, mais qui a seulement changé de nom?)

61 % veulent un référendum (cela paraît risqué, vu les aléas de l'opinion, notamment socialiste, sur le sujet)

Paranoïd park de Gus Van Sant


Un exercice de style?

Un très bon film certes. Mouvements de caméra virtuoses, images de skateurs superbes, musique extra, directions d'acteurs...

C'est tout de même un tout petit peu creux, peut-être

Le sujet : on s'en fiche

Quant à la scène de l' "accident"... hum.

Lire la critique d'Elise avec laquelle je suis tout de même d'accord -malgré ces quelques réserves

7h58 ce samedi-là de Sidney Lumet

50 ans séparent 12 hommes en colère (1957), de 7h58 ce samedi-là, du cinéaste Sidney Lumet, sorti ce mois-ci sur les écrans parisiens. Le sémillant cinéaste de 84 ans n'a certes pas chômé entre temps! Plus de 50 films, divers et inégaux, jalonnent son parcours. Mais ce qui frappe à l'occasion de la sortie de celui-ci, c'est la belle constance avec laquelle le réalisateur démonte la mécanique tragique de la criminalité (presque ) ordinaire. Dans 12 hommes en colère, un homme seul lutte héroïquement pour sauver la peau d'un innocent. Dans 7H58 ce samedi-là, deux fils de famille désargentés enclenchent malencontreusement une machine infernale qui va les précipiter en enfer. Sidney Lumet nous offre dans chaque cas une éblouissante illustration du fameux adage socratique : " nul n'est méchant volontairement ". Les 11 jurés apathiques, lâches ou résignés de 12 hommes en colère ont tous leurs " raisons " (calcul, inconscience, bêtise..). Les frères assassins de 7h58 ce samedi-là ne sont pas non plus à proprement parler " méchants ". Le seul problème, c'est qu'ils " oublient " de prendre en considération les conséquences possibles de leurs actes. La conscience morale est chez eux court-circuitée par leurs seules préoccupations immédiates. L'enfer n'est ici pavé que d'absences d'intentions. Sidney Lumet démontre ainsi avec brio que le mal est bien souvent un processus sans sujet. Les auteurs d'un crime, d'une injustice fatale, ne veulent pas forcément nuire. Comme l'a montré Hannah Arendt à propos de Eichmann (Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal), le mal n'est rien d'autre que " absence de pensée ", autrement dit abstention de la volonté et démission morale. Socrate avait donc raison (Ménon, 77 c). Si personne n'est méchant, la criminalité, tantôt active, tantôt passive, n'est jamais qu'une affaire de circonstances.

La grève



Franchement, les employés d'Air France, les cheminots, les médecins, les juges, les avocats, et (bientôt) les fonctionnaires: ne sont pas les gens les plus à plaindre en France
Hier à Roissy:

Les vacances, suite..



Travailler???
Aller au cinéma?

samedi 27 octobre 2007

Merci Nicolas


Cette fois je parle de Nicolas Domenach.
Il a dit quelque chose qui m'a beaucoup plu:

"Le succès de l'écologie, c'est le triomphe du féminisme en politique.
Pour les hommes, la politique, c'est la guerre, l' économique, le social...

Avec les femmes, désormais, on est passé aux choses sérieuses"


(il disait ça aussi contre Eric Zemour qui déplore la féminisation de la société et du politique en général)

Le mini-traité européen contre la démocratie ?

Le "mini traité" sera donc adopté puisque le PS vient enfin de prendre position en ce sens
Comment ne pas donner raison à Eric Zemour qui déclarait à l'instant sur Itélé: "l'Europe se fait contre la démocratie".
Le mini traité est à 95% peu près l'équivalent de la constitution que les français ont rejeté par référendum.
Cela prouve quoi?
Qu'il y a antagonisme entre démocratie et Europe. Car il peut arriver, d'après ceux qui dirigent l'Europe que les peuples "se trompent". Alors les décideurs , ici européens, passent outre.
Pourquoi voulez-vous qu'on refasse un référendum auquel logiquement les français devraient à nouveau dire non?
Pourtant (d'après moi!) on peut vouloir plus d'Europe, bien sûr; car ce n'est que de l'Europe que peuvent venir des dispositifs qui permettront peut-être:
1) De commencer à "réparer la planète"
2) De répondre aux pbs de l'immigration d'un commun accord
3) De repenser la démocratie, mais pour celle il faut admettre que la démocratie ce n'est pas seulement des élections
4) Lutter contre les dérives du marché, mais ensemble...
C'est aussi beaucoup d'autres choses, et notamment des institutions qui obligent les hommes à réfléchir et à se concerter et à s'accorder avant de prendre des décisions.

Blogueur's blues


Pierre Marcelle évoque ce matin dans Libé le cas d'un blogueur qui a fermé son blog (un million de visteurs par mois, il s'appelle Shulman ... et feu le blog : aftonbladet)
Motif: "le blog est devenu un monstre et je n'en peux plus"

"La soif de sang, le rire cruel et la vulgarité chronique de ses commentateurs" sont venus à bout de sa patience ".


(je vois ce qu'il veut dire. Jetez un coup d'oeil sur les forums d'allocine, par exemple. Je déplore pour ma part le fait que Libé désormais imprime les coups de gueule anonymes des libenautes)

Merci à vous , chers visiteurs, de ne jamais m'avoir déposé ce type de messages bêtement agressifs et grossiers.


C'est mon choix (de la liberté en démocratie)




La démocratie, c'est dabord la liberté d'expression, qui permet aussi à chaque citoyen de choisir les informations qui lui plaisent.

Donc libre à moi de préférer le divorce de Sarkozy à la grève. C'est le sujet de l'excellent billet de Mathieu Lindon dans Libé, dont je vous livre la conclusion:




"Selon la distinction racino-cornélienne, il semble qu'il y ait ce qui nous intéresse et ce qui devrait nous intéresser. Ce qui devrait nous intéresser: la disparition de la planète; la misère un peu partout et jusque chez nous; l'avenir des institutions européennes; le destin du Parti socialiste; la réforme constitutionnelle; les policières qui rentrent chez elles le soir sans être raccompagnées; les mariages qui tournent bien. Ce qui nous intéresse: la météo (ce serait légitime si ça ne nous passionnait à ce point); les scandales de tous ordres avec une préférence pour ceux où interviennent l'argent ou le sexe et spécialement ceux où tout est mêlé; les morts auxquels on ne pensait plus mais dont on dévore les nécrologies comme si c'était une occasion de reprendre contact, fût-ce la dernière; les mariages qui tournent mal. Même les pauvres ne sont pas égaux devant nous: on regardera plus volontiers un reportage sur les golden boys de Wall Street, ruinés par un krach, que sur les paysans mongols, dont la misère fait partie de l'identité. Et ce qui nous intéresse le plus dans la grève n'est-ce pas de savoir si on aura un métro, bus, RER ou train sur deux, sur trois ou sur dix?"


Mathieu Lindon, "Grève ou divorce, il faut choisir" (le 27 octobre 2007)


Les vacances commencent mal


Entre l'entretien de René Girard (voir ci-dessous) et le dessin de Plantu ce soir dans le Monde qui accompagne le compte rendu du rapport de l'ONU (Le cri d'alarme de l'ONU)

Il y a de quoi s'arracher les cheveux , non?

(par contre, bonne nouvelle: le PS ne s'oppose pas à la ratification du Traité europeén. Petite consolation...)

L'apocalypse a commencé


C'est ce que pense René Girard.
Extrait de son entretien dans le Figaro magazine:

Votre oeuvre porte un regard sombre sur notre époque . Cela signifie-t-il que « l'Apocalypse a commencé » ?
Cela ne signifie pas que la fin du monde est pour demain, mais que les textes apocalyptiques - spécialement les Évangiles selon saint Matthieu et saint Marc - ont quelque chose à nous dire sur notre temps, au moins autant que les sciences humaines. A mon sens, outre la menace terroriste ou la prolifération nucléaire, il existe aujourd'hui trois grandes zones de danger. En premier lieu, il y a les menaces contre l'environnement. Produisant des phénomènes que nous ne pourrons pas maîtriser, nous sommes peut-être au bord de la destruction par l'homme des possibilités de vivre sur la planète. En second lieu, avec les manipulations génétiques, nous pénétrons dans un domaine totalement inconnu. Qui peut nous certifier qu'il n'y aura pas demain un nouvel Hitler, capable de créer artificiellement des millions de soldats ? Troisièmement, nous assistons à une mise en mouvement de la terre, à travers des courants migratoires sans précédent. Les trois quarts des habitants du globe rêvent d'habiter dans le quart le plus prospère. Ces gens, nous serions à leur place, nous en ferions autant. Mais c'est un rêve sans issue. Ces trois phénomènes ne font que s'accélérer, une nouvelle fois par emballement mimétique. Et ils correspondent au climat des grands textes apocalyptiques. L'esprit moderne juge ces textes farfelus, parce qu'ils mélangent les grondements de la mer avec les heurts entre villes ou nations, qui sont des manifestations humaines. Depuis le XVI` siècle, sur un plan intellectuel, la science, c'était la distinction absolument nette, catégorique, entre la nature et la culture appartenait à la science tout ce qui relève de la nature, et à la culture tout ce qui vient de l'homme. Si on regarde ce qui se passe de nos jours, cette distinction s'efface. Au Congrès des Etats Unis, les parlementaires se disputent pour savoir si l'action humaine est responsable d'un ouragan de plus à la Nouvelle-Orléans : la question est deve nue scientifique.Les textes apocalyptiques redeviennent le donc vraisemblables, à partir du moment où la confusion de la nature et de la culture prive l'homme de ses moyens d'action. Dès lors qu'il n'y a plus de bouc émissaire possible, la seule solution est la réconciliation des ti, hommes entre eux. C'est le sens du message chrétien.

Achever Clausewitz, entretiens avec Benoît Chantre, Carnets Nord, 384 p., 22,E. et : De la violence à la divinité, Grasset, 504 p., 29 €.Samedi 27 octobre 2007 - LE FIGARO MAGAZINE

vendredi 26 octobre 2007

Ecolo-Sarko


Que de raisons de se réjouir (édito le Monde), même si certains points restent flous. Merci Hulot, merci Al Gore.
Juste deux points, à partir de ce que je viens d'entendre à "N'ayons pas peur des mots"

1) Se rappeler que l'écologie est au départ une valeur de droite et non pas de gauche. Tout a changé à partir de René Dumont (à partir de 68) qui a amalgamé écologie et tiers-mondisme. Valeur de droite? Parce qu'un écologiste dit : il faut freiner le progrès, et la nature mérite d'être préservée en tant que tel (la nature est plutôt bien faite).

2) Aujourd'hui c'est par INTERET que l'Europe et les Etats-Unis décideront (peut-être)de dire non à un certain type de croissance immodéré. C'est notamment afin de pouvoir empêcher les produits chinois de venir nous submerger.
Noter que l'interêt n'est pas un si mauvais conseiller. Le problème c'est de prendre en compte aussi l'intérêt de ceux qui n'ont pas encore la parole (les générations à venir).

jeudi 25 octobre 2007

Qu'est-ce que la "nouvelle vague"?


J'ai constaté aujourd'hui que les élèves, qui n'ont jamais entendu parler de Godard ni de Bresson, n'en ont pas la moindre idée.

Voici un lien sur cinechronique, dossier très complet réalisé par Claire Vassé

L'enfant sauvage, de François Truffaut


Dans le cadre de mon cours sur la culture, j'ai passé le film de Truffaut (1969) : L'enfant sauvage.
Voici le lien pour la fiche sur ce film

"Propaganda. Comment manipuler l'opinion en politique"

C'est le titre d'un livre classique de Edward Bernays que l'on peut consulter sur http://www.editions-zones.fr/
Le Monde des livres aujourd'hui consacre une double page à cette question.
Notez la parution de plusieurs livres:
Storytelling. La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits, de Christian Salmon , Danse avec les renards de Marie-Claude Sicard, L'hiver de la démocratie ou le nouveau régime de Guy Hermet - entre autres.
Ceci est à rapprocher - je m'adresse ici aux prépas IEP - des thèses de La Boétie et de Tocqueville sur ce nouveau despotisme associé à une forme de "servitude volontaire". Il est manifeste désormais que la démocratie (formellement) est compatible avec une propagande massive et donc avec notre soumission à un pouvoir, mal circonscrit. C'est d'ailleurs le problème.
Qui nous manipule? Au profit de qui? Le "régne des marchands et des publicitaires" est bien difficile à contrer.

Nicolas Sarkozy, visiblement élu


Lire Eric Fassin , à propos de la question de la place de l'émotion en politique.


"Les émotions deviennent le combustible de la politique sarkozienne" écrit-il
(c'est vrai, mais je ne crois pas que ce soit propre à Sarkozy.

D'où ma question : les sentiments peuvent-ils être une composante de la politique?
J'ai évoqué ce sujet déjà et ma réponse serait plutôt non . En revanche, que la politique, ce soit du théâtre, c'est indéniable et insurpassable, comme le note Regis Debray par ailleurs.
Sur la manipulation et l'exploitation des sentiments en politique, voire aussi le message suivant)

mercredi 24 octobre 2007

"La vie sera belle" mardi sur France 2


Qui l'a vu?

Qu'en avez-vous pensé?

L' amour




"Lorsque naît l'amour, meurt le moi, ce sombre despote" Freud

Qu'est-ce que l'Europe?

Le texte de Otto de Habsbourg-Lorraine ("La religion et les droits de l'homme, au coeur du projet européen", dans le Monde du 24 Octobre 2007)

Nicolas!


Tiens bon! Vidéo

mardi 23 octobre 2007

La lecture de la lettre de Guy Môquet, suite


Finalement que s'est-il passé? Vos profs ont-ils lu la lettre?
Et vous, chers collègues, qu'avez-vous fait?
(moi je continue sur la résistance, avec l'aide de Renoir et de Truffaut...)

Vivre libre, le film de Renoir

VIVRE LIBRE DE JEAN RENOIR

Etienne de La Boétie, dans son célèbre Discours de la servitude volontaire (1548), se demande pourquoi les hommes se résignent à la servitude, étant donné qu’un seul homme (le roi) même assisté d’une armée , ne peut tenir en respect un peuple entier pendant des centaines d’années. Et La Boétie répond : ignorant la liberté, les hommes ne peuvent y aspirer. D’où ce cercle infernal : jamais un peuple habitué à la servitude ne cherchera à s’émanciper, précisément parce qu’il est aliéné, tout d’abord sur le plan moral (« la seule liberté, les hommes ne la désirent point »). Et pourtant l’émancipation doit être postulée, l’hypothèse de la liberté retrouvée doit toujours être formulée.
Pour La Boétie, il appartient aux « esprits droits » de suggérer toujours qu’il existe un chemin de la liberté. Ils n’ont d’autre ressource que la culture, c’est-à-dire la mémoire collective qui nous rappelle avec constance que la liberté a existé, autrefois, dans d’autres contextes :


« Ceux-là ayant l’entendement net et l’esprit clairvoyant, ne se contentent pas, comme les ignorants encroûtés, de voir ce qui est à leurs pieds, sans regarder ni derrière ni devant ; ils rappellent au contraire les choses passées pour juger plus sainement le présent et prévoir l’avenir. Ce sont eux qui, ayant d’eux-mêmes l’esprit droit, l’ont encore rectifié par l’étude et le savoir. Ceux-là, quand la liberté serait perdue et bannie de ce monde, l’y ramèneraient : car, la sentant vivement, l’ayant savourée et conservant son germe en leur esprit, la servitude ne pourrait jamais les séduire, pour si bien qu’on l’accoutrât ».
De la servitude volontaire, pp196-197, Payot

Dans Vivre libre de Jean Renoir (1943), Albert Lory et le professeur Sorel, son maître, son modèle, sont ces esprits droits qui ne se résignent pas à l’esclavage. Alors même que Von Keller (le commandant nazi) et Gorges Lambert, déploient toute une argumentation fort raisonnable pour justifer la collaboration. On notera le discours de Von Keller dans lequel il explique que le sytème nazi fonctionne parce que partout il trouve des complices zélés. Tout le monde, sous l’occupation, avait un intérêt à défendre. On voit dans ce film qu’entre le résistant Lory, Paul Marin, le professeur Sorel et les collaborateurs il n’y a pas de milieu, comme en témoigne le personnage de la mère, criminelle par défaut, par abstention, puis criminelle active. Cette vision des choses a forcément choqué lorsque le film a été projeté en France en 1946.Il reste cependant une figure intermédiaire, celle de Georges Lambert, qui finit par admettre sa culpabilité. Il est l’incarnation de la « conscience déchirée », ou « conscience tragique » , c’est-à-dire prisonnière de contradictions insurmontables,dont parle Hegel dans d’autres contextes.

lundi 22 octobre 2007

Trop de Net à l'école


C'est A. Finkielkraut qui le dit, je suppose qu'il a raison, même si je ne vois pas bien ce qu'on fait d'Internet à l'école.

L'internet ce n'est pas bon pour les méninges, en règle générale. Même si on peut en faire un usage très mesuré, et modérément éclairé. Mais rien ne vaudra jamais le lecture des beaux livres!

"La raison a beau crier..."


"La raison a beau crier.Elle ne peut mettre le prix aux choses" Pascal (Pensées, B. 82)

C'était le second sujet (au choix)

Silencio!


Sujet que j'ai donné ce matin en HK : Le silence

La grève à Air France


Non, ce n'est pas une blague, je viens de l'entendre aux infos..

(qu'est-ce qu'on attend pour se mettre en grève nous les profs?

Au lieu de lire servilement la lettre de Guy Môquet, on devrait résister vaillamment non?)

J'ai une meilleure idée : et si on faisait la grève de la correction des copies?

La grève, suite...


"En ce moment on emmerde tout le monde pour pas grand chose" François Chérèque

(un bel accès de lucidité..)

Pour Hirsi Ali


C'est dans Libé




Ce journal, a du bon si seulement ils n'étaient pas si démago (avec la rubrique: "l'actualité vue par les libénautes" maintenant!)

La lecture de la lettre de Guy Môquet, suite


Lu dans Libé ("l'actualité vu pas les libénautes" : la nouvelle rubrique démago):

"Le professeur de philosophie s'efforce de fonder sur la raison, pas sur le pathos et les passions . Il guide vers la compréhension, pas vers l'amour aveugle de la patrie. Vers la clairvoyance, pas vers les palpitations du sentiment nationaliste"

Certes!


C'est la raison pour laquelle je propose à la fois de lire cette lettre, ou d'autres, et de lancer une réflexion sur l'héroïsme aujourd'hui...


(j'avoue que j'en ai un peu marre du consensus de la bien pensance anti-Sarko. J'attends vos réactions!)


Immarcessible


C'est le qualificatif que Libé propose ce matin pour Ségolène Royal

(joli ce mot: je ne connaissais pas. Vous si?)

dimanche 21 octobre 2007

"La vie sera belle" mardi sur France 2


Lettre de Lucien Legros (lycéen Buffon)

Paris, le 8 Février 1943
Mes parents chéris, mon frère chéri,
Je vais être fusillé à onze heures avec mes camarades. Nous allons mourir le sourire aux lèvres car c'est pour le plus bel idéal. J'ai le sentiment à cette heure d'avoir vécu une vie complète.Vous m'avez fait une jeunesse dorée; je meurs pour la France, donc je ne regrette rien. Je vous conjure de vivre pour les enfants de Jean.Reconstruisez une belle famille...Jeudi j'ai reçu votre splendide colis : j'ai mangé comme un roi. Pendant ces quatre mois, j'ai longuement médité : mon examen de conscience est positif, je suis en tout point satisfait. Bonjour à tous les parents et amis. Je vous serre une dernière fois sur mon coeur.
Lu cien

Lettre de Pierre Benoît (lycéen Buffon)

Paris, le 8 Février 1943
Maman chérie, Papa et Jacques chéris,
Tout est fini maintenant. Je vais être fusillé ce matin à 11 heures. Pauvres parents chéris, sachez que ma dernière pensée sera pour vous, je saurai mourir en Français.Pendant ces longs mois, j'ai beaucoup pensé à vous et j'aurais voulu, plus tard, vous donner tout le bonheur que votre affection pour moi méritait en retour. J'ai rêvé tant de choses pour vous rendre heureux après la tourmente. Mais hélas ! mes rêves resteront ce qu'ils sontJe vous embrasse beaucoup, beaucoup. La joie de vous revoir m'est à jamais interdite. Vous aurez de mes nouvelles plus tard.Je vous embrasse encore et toujours, mes parents chéris. Gardez toujours dans votre cour mon souvenir... Adieu, maman, papa, Jacques chéris. Adieu...
Pierre

Lettre de Jean Arthus à son père(lycéen Buffon)

Paris, le 8 Février 1943
Mon grand chéri,
Je ne sais si tu t'attendais à me revoir, je m'y attendais.On nous a appris ce matin que c'était fini, alors adieu ! Je sais que c'est un coup très dur pour toi, mais j'espère que tu es assez fort et que tu sauras continuer à vivre en gardant confiance en l'avenir.Travaille, fait cela pour moi, continue les livres que tu voulais écrire, pense que je meurs en Français, pour ma Patrie. Je t'embrasse bien. Adieu mon grand chéri.
Jean

Lettre de Jacques Baudry (lycéen Buffon)

Fresnes, lundi S Février 1943
Mes pauvres parents chéris,
On va m'arracher cette vie que vous m'avez donnée et à laquelle je tenais tant. C'est infiniment dur pour moi et pour vous. J'ai eu la chance de savoir, avant de mourir, que vous étiez courageux. Restez-le, surtout ma petite Maman que j'embrasse de tout mon pauvre coeur.Mes pauvres chéris, j'ai accepté le combat,vous le savez. Je serai courageux jusqu'au bout. La guerre sera bientôt finie. Vous serez quand même heureux dans la Paix un peu grâce à moi. Je veux retourner à Douchy, à côté de Pépère et Mémère. J'aurais voulu encore vivre pour vous aimer beaucoup. Hélas, je ne peux pas. La surprise est amère.J'ai eu les journaux. Nous mourons en pleine Victoire. Exécution ce matin à 11 heures. Je penserai à vous, à Nicole. Hélas ! nos beaux projets d'avenir. Qu'elle ne m'oublie pas non plus, ni mes parents. Mais surtout, la vie continue pour elle; qu'elle profite de sa jeunesse.Papa, Maman, mes chéris, qui m'avez tant aimé ! Adieu ! Je vous étreins bien fort tous les trois. Courage ! Vivez. Je vous embrasse le plus tendrement pour la vie.Adieu Papa, Maman ! Adieu Nicole ! Vive la France !
Votre Jacques

samedi 20 octobre 2007

Ayaan Hirsi Ali


Sera-t-elle abandonnée? Lire sur Rue 89

Les images peuvent-elles mentir? (agrégation de philosophie)




Vous trouverez mon texte sur le site de l'académie de Grenoble

Croissance et développement durable


C'est parfaitement compatible d'après Dominique Bourg. Ce soir dans le Monde:

"une pure et simple décroissance me paraît idiot"

Le modèle qu'il propose pour une "société de fonctionnalité" est ... le velib!

Faut-il améliorer l'humanité?


C'est une question purement rhétorique (je l'ai traitée autrefois à Sciences-po, je répondai non!)
"Rhétorique": puisque l'on sait bien que "tout ce qui peut être fait sera fait".
Youpi!

Je lis ce soir dans le Monde:

" L'homme augmenté" est aux portes des sociétés industrielles" (Claudia Courtois, "Les cyborgs existent déjà")

Le dernier cri de Erwin Olaf
Exemples: bientôt on pourra mettre un casque sur la tête de nos enfants afin d'augmenter leur activité cérébrale, notamment leur capacité de concentration (quelle aubaine pour les profs de demain !).


On envisage aussi (je cite) de créer " des "médisentiments" agissant sur la timidité, la jalousie ou la créativité".
C'est vraiment formidable. Deux trois petites pilules et hop, le couple est sauvé... (si les Sarkozy avaient connu cela, on n'en serait pas là!)

La justice: égalité ou équité ?

A propos des régimes spéciaux:

Ces derniers temps, dans le cadre des revendications concernant le maintien des régimes spéciaux de retraite, on entend désormais beaucoup le mot « équité ».
Or il me semble qu’il y a là un problème, une difficulté ou bien un malentendu.

Soit la justice, dont se réclament les grévistes ces jours-ci , c’est l’égalité ("la loi est la même pour tous") . Dans ce cas là, les « régimes spéciaux » n’ont pas vraiment lieu d’être, si l' on doit adopter une même règle pour tous (avec évidemment des variables d’ajustement concernant le calcul des pensions, entre autres). Cette règle est la suivante : il faut cotiser 40 ans pour avoir une retraite à taux plein. Tel est le régime commun aujourd’hui depuis que les fonctionnaires ont été alignés sur le régime privé. Ceci est lié au rallongement qui concerne en gros tout le monde.

Soit on dit : "la justice c’est l’équité"(c’est ce que disent désormais les syndicalistes et les manifestants, si j’ai bien compris).
Mais l’équité, cela signifie deux choses.
1) Non pas le (simple) respect de la loi, mais le respect de l’esprit de la loi, ce qui implique beaucoup de souplesse, de liberté d’appréciation.
2) L’équité cela signifie un traitement différencié selon les catégories, et même selon les personnes. Pour cette raison, l’équité n’est pas spécialement une valeur de gauche -soit dit en passant. Si la justice, c’est l’équité, alors il faut accepter l’idée que le droit au départ en retraite ne doit pas obéir à une règle unique, mais qu’il peut varier selon plusieurs paramètres ; la pénibilité, mais pas seulement. On peut tenir compte aussi du stress ( ce n’est pas exactement la même chose) du degré de responsabilité, du taux de cotisation etc…

Ce qui est sûr c’est que cela devient très compliqué, avec pour conséquences :
On ne peut pas ériger une loi simple et unilatérale sur un tel sujet... sinon une loi-cadre pour dire que l' on décidera au cas par cas.
Par exemple : dans l’enseignement, il pourrait y avoir des régimes de retraites très différents selon qu’on est agrégé dans les beaux quartiers et donc « privilégié » ou bien que l’on travaille dans des conditions très difficiles. En ce qui concerne la SNCF ou la RATP ou EDF, on pourrait avoir des traitements différenciés selon les emplois, plus ou moins pénibles.
L’équité c’est aussi le fait de prendre en compte le mérite des gens dans leur carrière, ou tout au moins les particularités de cette carrière.
Bref, l’équité ce n’est pas du tout la justice au sens où la gauche l’entend en général. Parce que l’équité, c’est des traitement différenciés donc beaucoup plus de liberté et beaucoup plus d’arbitraire aussi dans les décisions que n’en tolère les syndicats en général. Bref l’équité ne se prête mal aux slogans (les revendications des grévistes aujourd'hui, au nom de l' "équité" (?) sont d'ailleurs mal comprises) et ne se peut se décréter en fonction de la pression de la rue.
Pour finir, il me semble que l' on doit toujours garder à l’esprit - envers et contre tout, dans un souci de justice - le caractère prioritaire de l’égalité par rapport à l’équité. Aujourd’hui, il est évident que tout le monde (= égalité) doit accepter de rallonger le temps de cotisation -sauf à admettre que les générations à venir devront trimer davantage pour garantir les droits acquis de leurs parents et grands parents.
Nous allons, en règle générale, devoir travailler plus longtemps (jusqu’à 65 ans, c’est évident).
Commençons par le reconnaître.
Puis envisageons de réfléchir, avec le gouvernement à des assouplissements de la règle générale (la même pour tous) selon la pénibilité du travail etc…, mais ceci doit être pris en compte au sein de chaque profession et de chaque entreprise. Au nom de l’équité. De même que le "mérite" doit être pris en compte dans toutes les professions. Y compris la fonction publique.
Je me trompe ?

vendredi 19 octobre 2007

La mémoire suffit-elle à l'historien?

C'est un sujet de dissert de philo...
Lisez et archivez la réponse de Jacques Le Goff ce matin dans Libé: Le pouvoir et l'histoire

jeudi 18 octobre 2007

Avons-nous besoin de héros? (à propos de Guy Môquet)

Prudence en ce qui concerne la lettre de Guy Môquet :
" Guy Môquet n'est pas une victime sacrificielle, et n'a rien à voir, par exemple, avec de jeunes kamikases d'aujourd'hui qui peuvent se faire exploser sur un marché de Bagdad" Xavier Pommereau , La lettre de Guy Môquet analysée par un psychiatre


Mardi soir on pourra voir à la TV sur FR 2 un téléfilm sur les cinq martyrs du lycée Buffon "

Environnement et croissance

Entre l'environnement (Grenelle) et croissance (directives Attali) il y a incompatibilité.
C'est bien ce qu'il me semblait... Le Monde

La grève




"Réforme et équité" : tel est le titre de l'édito du Monde ce soir.
Depuis 1991 (le livre blanc de Rocard) tout le monde sait en France, comme en Europe, qu'il faut modifier les régimes de retraite (allonger la durée des cotisations).


J'avoue ne pas très bien comprendre quel est le sens de cette grève aujourd'hui, ni pourquoi le PS la soutient (Rocard, Jospin, Strauss-Kahn etc... auraient continué la même inévitable réforme...).
En tout cas, le vélo sous ce beau soleil à Paris, c'était charmant..

mercredi 17 octobre 2007

Vivre libre, le film de Renoir




C'est le film que nous verrons demain, si quelques élèves trouvent des velibs pour venir au lycée