Depuis toujours, je me demande si les poissons souffrent (question qui en enveloppe une autre: est-ce décidable?).
Et bien maintenant , c'est clair: c'est oui Lire ici.
Et bien maintenant , c'est clair: c'est oui Lire ici.
Ceal dit, le spinozisme suffit pour le supposer : tout être qui vit tend à perséverer dans son être et donc "souffre" quand on l'en empêche. Les anglo-saxons disent qu'ils ont des intérêts (ici)
Maintenant: l'huître souffre-t-elle quand elle reçoit une giclée de citron?
(je ne suis pas ironique. Il faudra bien reconnaître que la souffrance comporte des degrès, et que l'on peut parler de souffrance sans conscience de soi, et sans conscience de souffrir)
4 commentaires:
C'est toujours amusant de voir les conclusions d'articles...
On reconnaît un fait, mais dès qu'il s'agit d'en tirer des conséquences pratiques il n'y a plus personne..
c.f. "Rien de tout cela ne doit empêcher de manger du poisson, pourvu qu’il ne soit pas cuisiné «au bleu», et donc découpé ou ébouillanté vivant."
Que voulez-vous dire Nicolas? Qu'il faut cesser aussi de manger du poisson?..
Là je suis très perturbée!
Persévérer dans son être??? c'est à dire ?
Le conatus (effort pour perséverer dans son être) caratérise tout ce qui est selon Spinoza. Mais c'est surtout vérifiable à propos des êtres vivants: dont les poissons.
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