lundi 31 août 2009

L"homme est bon


"L'homme étant bon, les hommes sont devenus méchants" (Rousseau). Si vous n'en êtes pas convaincu, et si vous n'avez plus le temps de lire les Confessions avant la rentrée, allez vite voir Un prophète!

dimanche 30 août 2009

De Socrate à Jankélévitch


Merveilleux esprits justes.. excellente émission sur Arte! Vous pouvez l'écouter ici, je crois
"La curiosité est la première des qualités en philosophique"
"Il ne s'agit pas de faire pleurer les élèves tout de suite"...

samedi 29 août 2009

La dernière de Ségolène


Elle demande le retrait de la taxe carbone...ici

Ai-je bien lu? Bien entendu?

Est-ce un canular?

Et après cela le PS veut s'allier avec les verts aux régionales?
(il y a au minimum un problème de ligne au PS. Chacun fait et dit n'importe quoi sans se soucier des autres?...)

"Malheur à moi, je suis nuance"


Cet aphorisme de Nietzsche s'applique bien à Alain Finkielkraut, si souvent mal compris donc mal aimé..
Dans son dernier livre, il montre que la littérature peut nous aider à surmonter simplisme et manichéisme en nous donnant un coeur .. plus intelligent, car plus nuancé.

Pour avoir l'esprit juste (plus juste) lisons des romans.... Kundera, Philip Roth, Conrad, Camus...


Le roman contre la fable: lire l'article de Robert Solé sur le der,ier livre d'Alain Finkielkraut, "Un couer intelligent".

Inglorious bastards


Je l'ai vu.
Je reste assez réservée sur la morale du film ("si les juifs avaient été américains et n'avaient pas hésité à employer les "méthodes" de leurs adversaires, ainsi que leur courage, ils ne se seraient pas laissé conduire à l'abattoir...")..

Les scènes sadiques plairont au jeune public.. passons!Néanmoins le film est très ingénieux et j'ai beaucoup ri...(on peut aussi déceler d'autres morales: d'une part, "le cinéma -donc l'humour - fut et reste l' antidote du nazisme et de l'imbécillité.. (du moins en Occident)"...

D'autre part: "quand les femmes prennent le pouvoir, tout va bien". Ca c'est vrai, et c'est une constante dans le cinéma de Tarentino. Il lui sera donc beaucoup pardonné...

jeudi 27 août 2009

C'est la rentrée, vive la philo!


"Vous n'êtes pas sans savoir que savoir c'est douter..."

Ne manquez pas l'émission de Raphaël Enthoven, Philosophie, dimanche à 12h30, sur Arte. Il y sera question de Jankélévitch..

mercredi 26 août 2009

"Ceux-là ne font rien. Ils travaillent"


Ce propos est attribué au très jeune François-Elie Corentin dans Les onze de Pierre Michon (l'enfant observait des ouvriers nettoyant un canal). Dès l'âge de 12 ans, l'enfant aurait compris que seuls les artistes, les créateurs .. font quelque chose.

Il avait donc déjà formulé la thèse de H. Arendt dans Condition de l'homme moderne.

Etonnant, non?



La mortalité directe de la grippe A

"Cent fois supérieure à celle de la grippe saisonnière"..
Voilà qui est rassurant...
Le titre effrayant est largement contrebalancé par l'article, heureusement (un cas sur 10 000)
Il faut tout de même arrêter de dire que "cette grippe est ni plus ni moins meurtrière que la grippe saisonnière", puisque c'est faux...

mardi 18 août 2009

Bienvenue à Gattaca


Film prémonitoire... on peut déjà choisir non seulement le sexe, mais la couleur des yeux de nos enfants désormais. Explication sur le site de la BBC

C'est la nouvelle "barbarie" (titre du livre de Michel Henry sur les délires permis par la science)

dimanche 16 août 2009

La force qui nous manque, de Eva Joly

Si vous avez encore le temps , je vous recommande le livre d'Eva Joly, dans lequel il est beaucoup question de l'Afrique, et sinon la vidéo de Utube: Pompafric

La rentrée et la grippe A


Trois élèves grippés et on ferme le lycée ou l'école...
Et que feront les collégiens et les lycéens à la maison? Ils regarderont les cours sur Arte et écouteront France culture..
Vraiment? Tribune de Genève

Que pensent les bébés?

(image anne geddes)

"Une tête vide n'apprend jamais"
Méditez bien cela, bientôt nous serons en terminale, et mes élèves je l'espère seront déjà des têtes bien pleines et bien faites (ce n'est pas incompatible)

vendredi 14 août 2009

De l'utilité de la burqa


Dans les pays qui appliquent la charia strictement, l'épidémie de grippe A pourrait être limitée.


Il y aurait une idée pour la France: si toutes les jeunes filles allaient en classe en burqa, cela limiterait condidérablement la propagation de la grippe aviaire en milieu scolaire... (reste le pb des garçons)

On attend aussi le prototype de Fred Vargas : ici cape unisexe, je suppose?

jeudi 13 août 2009

Circulez, il n'y a rien à voir


Vous lirez ce papier de Natalie Heinich, excellent, et .. franc!

Je partage décidemment la sensibilité de cette chercheuse, que j'ai déjà citée à plusieurs reprises sur d'autres sujets (les élites et l'art) La burqa, les sophistes et la loi (le titre édulcore le propos, qui est virulent!)

mardi 11 août 2009

La vie en rosé

C'est le blog de ma nouvelle amie, Natalie ici

Regent's park

Jusque là, je croyais que les cygnes étaient blancs...


Londres, encore

Rembrandt, A boy in fanciful costume


J'ai été reçue par la famille Wallace. Il sont une jolie maison...

Londres, suite







Il y a aussi Doris Lessing.





Le Nobel qui parle avec les chats

« Entre nous bavardages et câlins »
La dernière s’appelle Yum Yum, elle est blanche avec une petite tâche noire sur le museau.
« Elle a un caractère difficile » admet Doris Lessing.
« Je n’ai jamais eu une chatte aussi capricieuse .Quand je l’ai eue elle avait déjà cinq ans.
Durant des mois elle est restée cachée derrière le canapé .Elle avait été probablement maltraitée par ses ancien patrons »
L’année dernière lorsque Doris Lessing a été assaillie par la télévision et la presse, Yum Yum est devenue soudainement elle aussi une star. Mais elle n’a pas apprécié : le prix Nobel a plutôt été pour elle une source d’ennui.
« Trop d’agitation- se rappelle l’écrivain- elle était impatiente de retrouver un peu de paix dans le jardin. »
De Doris Lessing on se souvient des pages sur le féminisme, les récits de L’Afrique coloniale et de ses positions communistes radicales. Mais à Hampstead dans le quartier de la gauche chic Londonienne, la dame au chignon de cheveux blancs est simplement la gardienne des chats officielle du quartier et sa maison est un refuge sûr pour le chas errants et les chatons qui escaladent le muret en briques rouges à la recherche de nourriture. Il arrive même qu’un voisin voulant se débarrasser d’un vieux chat ou d’une portée non désirée vienne ici.
« Ils le font avec une grande cruauté, c’est quelque chose que je n’arrive toujours pas a comprendre. »
Lessing ne fixe pas de limites à l’accueil. Aujourd’hui le prix Nobel, qui a annoncé il y a quelque mois avoir renoncé à écrire, se consacre désormais à sa communauté même si Yum Yum est privilégiée : c’est la seule à pouvoir entrer dans la chambre à coucher.
« Avec elle j’aime parler » a-t-elle expliqué dans une interview publiée dans le wall street journal dans laquelle elle raconte, sa longue relation avec le monde des chats, faite d’attentions, câlins et des soins constants. Lessing a écrit un petit essai (« Des chats très spéciaux ») qui n’est pas un traité d’éthologie, mais une sorte de biographie autour de ses rencontres félines. Pour l’écrivain chaque chat à son tempérament .Chaque chat est spécial.
« Je donnerais mon cœur pour une larme de chat »dit-elle paraphrasant Kipling. Lessing ne pense pas que se sont des sphinx, animaux froids et distants.
«Celui avec qui j’ai le mieux communiqué - raconte Lessing - c’était « le magnifique », un chat d’une grande intelligence. Nous passions beaucoup de temps à nous regarder à nous toucher.
Une vision « minimaliste » du rapport entre les hommes et les animaux -une compagnie, un simple antidote contre la solitude- n’est pas envisagée par Doris Lessing. Et en l’écoutant parler on en arrive à penser que désormais elle les préfère aux êtres humains. Chaque chat qui meurt est un coup à son vieux cœur, un deuil difficile à surmonter.
Tout au long de ses errances d’une maison à l’autre d’un pays à l’autre, Lessing n’a jamais voulu renoncer à la compagnie d’un chat « j’aime aussi les chats mais pas en ville ».Elle n’avait que trois ans quand elle a caressé son premier chat elle vivait alors en Perse avec ses parents. En Afrique elle a aussi appris à jouer avec les chats les plus sauvages, imprévisibles félins du désert capables d’exécuter de très belles courses et des acrobaties mais aussi de mordre et de griffer de manière féroce.
Dès qu’elle déménagea à Londres, un des premiers cadeaux pour son fils fut un ami à quatre pattes. Durant ses quatre vingt six année de vie, Dors Lessing a cohabité avec des dizaines de chats, qui était presque tous des bâtard sans pedigree et abandonnés
« Je ne leur et jamais acheté des colliers ou des petits manteaux à la mode », en revanche l’écrivain se bat contre les stérilisations forcées.
« Cela signifie condamner les femelles à une vie mutilée » observe-t-elle
Le prix Nobel a aussi passé beaucoup d’heures chez le vétérinaire, pour soigner ou sauver ses meilleurs amis. L’un d’entre eux atteint d’un cancer a du être amputé d’une jambe : « il a passé deux ans à souffrir atrocement je n’aurais jamais du permettre cela » On comprend qu’elle aussi en a beaucoup souffert. Elle a pleuré les larmes que les chats ne peuvent pas avoir »
La Repubblica, traduit de l’Italie par Laetitia André.

lundi 10 août 2009

Et surtout, tout le monde est musicien..

En particulier les chats... Voir Nora au travail ici

Une surprise ..


Une femme londonienne typique...

Et Natalie..

Alias Blaugustine : une geek comme ...moi! lire ici :
What are you waiting for?????The Guardian

Et aussi..


Gilbert et George

Magic london


Je reviens de Londres.
A Londres, les animaux ont un mémorial. Le saviez-vous?

vendredi 7 août 2009

Le lièvre de Patagonie

Je suis sous le charme...
(je vous renvoie au livre de Claude Lanzmann..)