Selon Jacques Attali, il faudrait rémunérer convenablement les chercheurs et les savants.. ou même les profs!
Mais ce raisonnement impliquerait la reconnaissance de la notion de mérite (rémunération des "meilleurs"...). On sait que le sujet est tabou en France
Lire ici
Faute de vouloir affronter ce problème on laisse le marché décider. Et pour le marché, les fonctionnaires sont interchangeables. Pas les footballers ni les stars du showbiz.
dimanche 31 mai 2009
samedi 30 mai 2009
Europe, ma préférence (suite)
vendredi 29 mai 2009
Une petite conversation privée
Discusssion hier au téléphone avec un journaliste.
Voici le résultat : Le mague Un peu critique vis à vis de notre Président actuel ?
Rien de "séditieux" j'espère (ce matin j'expliquai à mes élèves, en me fondant sur Spinoza, que le citoyen devait contester les lois ou les autorités, mais à condition que ses propos ne soient en aucun cas séditieux... )
Le titre n'est évidemment pas de moi!
Voici le résultat : Le mague Un peu critique vis à vis de notre Président actuel ?
Rien de "séditieux" j'espère (ce matin j'expliquai à mes élèves, en me fondant sur Spinoza, que le citoyen devait contester les lois ou les autorités, mais à condition que ses propos ne soient en aucun cas séditieux... )
Le titre n'est évidemment pas de moi!
jeudi 28 mai 2009
Europe, ma préférence....
Montesquieu (et Jacques Julliard) nous envoient leur meilleur souvenir :
Soient les deux professions de foi suivantes
« Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille, je le rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose d'utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l'oublier. Si je savais quelque chose d'utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l'Europe, ou bien qui fût utile à l'Europe et préjudiciable au genre humain, je le regarderais comme un crime. »
Et voici la seconde
« J'applique en quelque sorte une hiérarchie de sentiments et de dilections ; j'aime mieux mes filles que mes cousines, mes cousines que mes voisines, mes voisines que les inconnues et les inconnues que mes ennemies. Par conséquent, j'aime mieux les Français, c'est mon droit. J'aime mieux les Européens ensuite. Et puis, ensuite, j'aime mieux les Occidentaux. J'aime mieux dans les autres pays du monde ceux qui sont alliés et ceux qui aiment la France. »
La première de ces déclarations est tirée des Pensées de Montesquieu, la seconde est de jeanMarie Le Pen, qui l'a plusieurs fois répétée : on ne saurait rêver antithèse plus parfaite. La première est synonyme d'ouverture, la seconde de repli sur soi. La première traduit l'optimisme d'une bourgeoisieconquérante. La seconde, la crispation identitaire de classes moyennes menacées ou déclassées. C'est ce qu'au FN on a appelé la préférence nationale". Jcques Julliard, Le malheur français
mercredi 27 mai 2009
mardi 26 mai 2009
Monsieur le Président,
La philo en 10 leçons : le quiz
Voyons si vous trouvez les bonnes réponses sans avoir lu le livre ici
samedi 23 mai 2009
La fin de l'art?
Sur l'art contemporain, (misère de l'art!)ne ratez pas demain Ferry/ Julliard!
Moi je l'ai raté en partie!!!!!!!
Moi je l'ai raté en partie!!!!!!!
L'art, la culture et le culturel...
C'est ce matin sur France culture, Répliques
"La détresse suprême, c'est l' absence de détresse" Heidegger
"La détresse suprême, c'est l' absence de détresse" Heidegger
jeudi 21 mai 2009
La palme?
Haut les mains!
Franchement, je ne me vois pas trop fouillant les élèves à l'entrée de mes cours...
Xavier Darcos propose la fouile des élèves
Xavier Darcos propose la fouile des élèves
mardi 19 mai 2009
Combien avez-vous d'amis?
lundi 18 mai 2009
Un professeur succombe à la grippe A à New York
Quel métier! Entre les attentats à l'arme blanche et l'exposition aux épidémies; je propose l'enseignement à distance à l' avenir...ici
dimanche 17 mai 2009
Universités : le sujet de fin d'année
Voici le sujet que vous proposent Valérie et Nicolas:
"Sachant que la culture ne sert à rien et que les lettres anciennes sont inutiles, commentez ce passage de la Princesse de Clèves: "tu sais ce que j'en fais de ton diplôme?"
(Plantu, le Monde du 18 mai 2009)
"Sachant que la culture ne sert à rien et que les lettres anciennes sont inutiles, commentez ce passage de la Princesse de Clèves: "tu sais ce que j'en fais de ton diplôme?"
(Plantu, le Monde du 18 mai 2009)
samedi 16 mai 2009
Professeure poignardée .
Gay pride à Moscou
Pas si gai d'être gay en Russie...
(Je comprends bien pourquoi les Etats théocratiques, comme l'Iran, peuvent criminaliser l'homosexualité: Dieu assurément interdit le sexe libre , puisque Dieu nous a donné une sexualité pour procréer, donc il ne faut pas se masturber, ni éprouver su plaisir hors mariage, en revanche un homme peut avoir 4 femmes, les femmes peuvent être excisées et lapidées du point de vue de Dieu (ou de certaines religions), tout cela est clair, simple et logique.
Mais pourquoi les Etats ex-communistes veulent-ils réprimer les homosexuels? Au nom de quelle logique? de quels principes? énoncés par qui?
Seule réponse intelligible: parce qu'ils sont restés totalitaires, donc refusent la séparation vie privée/ vie publique.
Seule réponse intelligible: parce qu'ils sont restés totalitaires, donc refusent la séparation vie privée/ vie publique.
Donc religion ou pas, l'Iran, la Chine, la Russie, ne peuvent tolérer l'idépendance d'esprit d'un gay, qui ne peut être citoyen. Sodomie= mauvaise citoyenneté...)
La religion aujourd'hui
Ne ratez surtout pas à midi sur LCI le débat Ferry/Julliard (et demain à 11h )
Sur la différence entre croyance et foi :
Jacques Julliard
"Si l'on me demande si je crois en Dieu, je réponds :" non ".
Mais ce n'est pas la question!
Mais ce n'est pas la question!
Si l'on me demande si j'ai la foi, je réponds : oui;
La foi c'est l'adhésion à une personne.
Alors, oui, j'ai la foi en le Christ. J'adhère à son message, je lui fais confiance..."
La foi c'est l'adhésion à une personne.
Alors, oui, j'ai la foi en le Christ. J'adhère à son message, je lui fais confiance..."
jeudi 14 mai 2009
Aung San Suu kyi
Je me demande combien de temps cela va durer. Combien de temps avant que des gouvernements criminels ne puissent plus confisquer le pouvoir afin de terroriser leurs propres populations...
Combien de temps avant la mise en place d'une gouvernance mondiale, républicaine, respecteuse des droits humains?
mercredi 13 mai 2009
Hadopi : le coup de théâtre
Ce qui constitue une surprise, c'est le feu vert de l'UE.
Il paraît que la résistance s'organise. Lire ici: la guerre totale?
Il paraît que la résistance s'organise. Lire ici: la guerre totale?
La nomination de philippe Val..
Elle provoque des réactions hostiles , paraît-il ... C'est la Une de Libé
Pas la mienne en tous cas!
Je partage avec Ph. Val l'amour de .. Spinoza.
Voici le texte que j'ai écrit à la sortie de son livre en 2007
Hymne à la joie prosaïque à l’usage de toutes les générations
Traité de savoir-survivre par temps obscurs
Philippe Val
Directeur de Charlie Hebdo, humoriste, polémiste aguerri, auteur d’essais inclassables, Philippe Val est un excentrique. Pas la moindre trace de titre autorisé sur ce C.V. Un philosophe, Philippe Val ? L’auteur du Traité du savoir survivre par temps obscurs ne peut se prévaloir que d’une plume courroucée mise chaque mercredi au service de sa rédaction, à mille lieux de toute ambition académique. Pourtant ce fantaisiste est également un conteur capable de survoler cinq mille ans de théories philosophiques réfractées par les lentilles de Spinoza et redéployées en une cascade de fragments drolatiques. Non content de s’approprier une tradition religieuse revisitée (« L’auteur inconnu du texte biblique prétend que c’est Dieu qui a chassé Adam et Eve du Paradis Terrestre. En réalité, ce sont eux qui ont foutu le camp. Car il en va du bonheur comme du reste, on n’est jamais si bien servi que par soi-même. Les portions que Dieu distribuait, même si elles étaient correctes, demandaient que l’on fasse une petite enquête pour savoir s’il n’était pas possible de les augmenter »), Philippe Val nous livre également une suite d’aperçus sur l’Histoire, depuis Droctulft le barbare (qui s’inclina devant la haute civilisation de Ravenne) jusqu’à son double inversé, (l’officier nazi qui aimai Schubert mais pas les musiciens juifs), sans oublier un panorama général de l’Esprit s’arrachant à la Nature pour en détourner le cours en faveur de sa dernière créature, l’être humain.
Au tout début de l’aventure humaine est apparu un certain « singe au poil rare » et au cortex hypertrophié qui conçut le projet extravagant de brider sa propre nature en lui imposant un certain nombre d’interdits contrevenant aux implacables impératifs de l’espèce. Motivé par cette surprise initiale - pourquoi l’interdit de l’inceste ou de la polygamie ? – Philippe Val articule sa réflexion autour d’une idée simple : l’homme n’est qu’un « animal spéculatif » (« spéculer » vient du latin speculum qui veut dire miroir, réflexion), un étrange bipède déboussolé qui pense et qui se pense, qui est capable de consacrer une part non négligeable de son existence à s’observer lui-même, qui peut même jouir du regard qu’il porte sus ses propres pensées. Ce curieux spécimen contre-nature de la nature est comparable à un poisson qui aurait découvert la joie d’une liberté conquise par l’exil de sa volonté hors de son milieu naturel. Virevolter, planer, spéculer, énoncer une parole libérée de ses attaches originelles, telle serait, selon l’auteur, notre vocation et notre ultime espérance puisque : « la liberté n’est rien d’autre que le chemin à parcourir pour accroître nos possibilités d’être heureux ».
Dans son combat pour l’émancipation du dernier des primates, l’auteur rend hommage à tous les bienfaiteurs de l’humanité qui ont tenté de nous délivrer de la superstition en effectuant une « O.P.A. inamicale sur la divinité » pour le plus grand profit des esprits droits. Parce qu’ils ont préféré la réflexion inquiète aux certitudes malsaines de la foi, de la Nature ou de toute autre fadaise, presque tous les savants, philosophes et libres penseurs on dit « non » à l’espèce qui n’a d’autre objectif que sa propre survie . Parsemé d’obstacles - la Nature ne baisse jamais les bras - le chemin de notre émancipation est en lui-même exaltant et même jubilatoire comme en témoignent certains de ces aphorismes et pointes : « Et lorsqu’on dit que Dieu est amour, on dit vrai. Dieu est une pulsion amoureuse qui pousse à la guerre afin que, des viols qui s’ensuivent, naissent des individus robustes » ; ou aussi : « Gaston Bachelard disait qu’on pouvait avoir conscience d’avoir conscience d’avoir conscience, mais qu’au-delà, ça devenait vraiment difficile » ; ou encore : « Celui qui a la chance de ne jamais être mélancolique a également la malchance d’être un abruti », aux accents parfois nietzschéens.
Si le plaidoyer unilatéral du philosophe en faveur de la « culture » appelle quelques réserves (quid des mises en garde d’Epicure et de Rousseau ?) les mérites de cet hymne à la joie spirituel et laïc l’emportent sur ses faiblesses et facilités.
Il nous reste pour finir à remercier Philippe Val d’avoir bien voulu se constituer en avocat amical du plaignant dans le procès qui oppose l’Homme à son épouse et tutrice légale, la Nature. Procès dont l’enjeu ne peut être qu’un divorce à l’ancienne, pour faute avérée et incompatibilité d’humeur.
Pas la mienne en tous cas!
Je partage avec Ph. Val l'amour de .. Spinoza.
Voici le texte que j'ai écrit à la sortie de son livre en 2007
Hymne à la joie prosaïque à l’usage de toutes les générations
Traité de savoir-survivre par temps obscurs
Philippe Val
Directeur de Charlie Hebdo, humoriste, polémiste aguerri, auteur d’essais inclassables, Philippe Val est un excentrique. Pas la moindre trace de titre autorisé sur ce C.V. Un philosophe, Philippe Val ? L’auteur du Traité du savoir survivre par temps obscurs ne peut se prévaloir que d’une plume courroucée mise chaque mercredi au service de sa rédaction, à mille lieux de toute ambition académique. Pourtant ce fantaisiste est également un conteur capable de survoler cinq mille ans de théories philosophiques réfractées par les lentilles de Spinoza et redéployées en une cascade de fragments drolatiques. Non content de s’approprier une tradition religieuse revisitée (« L’auteur inconnu du texte biblique prétend que c’est Dieu qui a chassé Adam et Eve du Paradis Terrestre. En réalité, ce sont eux qui ont foutu le camp. Car il en va du bonheur comme du reste, on n’est jamais si bien servi que par soi-même. Les portions que Dieu distribuait, même si elles étaient correctes, demandaient que l’on fasse une petite enquête pour savoir s’il n’était pas possible de les augmenter »), Philippe Val nous livre également une suite d’aperçus sur l’Histoire, depuis Droctulft le barbare (qui s’inclina devant la haute civilisation de Ravenne) jusqu’à son double inversé, (l’officier nazi qui aimai Schubert mais pas les musiciens juifs), sans oublier un panorama général de l’Esprit s’arrachant à la Nature pour en détourner le cours en faveur de sa dernière créature, l’être humain.
Au tout début de l’aventure humaine est apparu un certain « singe au poil rare » et au cortex hypertrophié qui conçut le projet extravagant de brider sa propre nature en lui imposant un certain nombre d’interdits contrevenant aux implacables impératifs de l’espèce. Motivé par cette surprise initiale - pourquoi l’interdit de l’inceste ou de la polygamie ? – Philippe Val articule sa réflexion autour d’une idée simple : l’homme n’est qu’un « animal spéculatif » (« spéculer » vient du latin speculum qui veut dire miroir, réflexion), un étrange bipède déboussolé qui pense et qui se pense, qui est capable de consacrer une part non négligeable de son existence à s’observer lui-même, qui peut même jouir du regard qu’il porte sus ses propres pensées. Ce curieux spécimen contre-nature de la nature est comparable à un poisson qui aurait découvert la joie d’une liberté conquise par l’exil de sa volonté hors de son milieu naturel. Virevolter, planer, spéculer, énoncer une parole libérée de ses attaches originelles, telle serait, selon l’auteur, notre vocation et notre ultime espérance puisque : « la liberté n’est rien d’autre que le chemin à parcourir pour accroître nos possibilités d’être heureux ».
Dans son combat pour l’émancipation du dernier des primates, l’auteur rend hommage à tous les bienfaiteurs de l’humanité qui ont tenté de nous délivrer de la superstition en effectuant une « O.P.A. inamicale sur la divinité » pour le plus grand profit des esprits droits. Parce qu’ils ont préféré la réflexion inquiète aux certitudes malsaines de la foi, de la Nature ou de toute autre fadaise, presque tous les savants, philosophes et libres penseurs on dit « non » à l’espèce qui n’a d’autre objectif que sa propre survie . Parsemé d’obstacles - la Nature ne baisse jamais les bras - le chemin de notre émancipation est en lui-même exaltant et même jubilatoire comme en témoignent certains de ces aphorismes et pointes : « Et lorsqu’on dit que Dieu est amour, on dit vrai. Dieu est une pulsion amoureuse qui pousse à la guerre afin que, des viols qui s’ensuivent, naissent des individus robustes » ; ou aussi : « Gaston Bachelard disait qu’on pouvait avoir conscience d’avoir conscience d’avoir conscience, mais qu’au-delà, ça devenait vraiment difficile » ; ou encore : « Celui qui a la chance de ne jamais être mélancolique a également la malchance d’être un abruti », aux accents parfois nietzschéens.
Si le plaidoyer unilatéral du philosophe en faveur de la « culture » appelle quelques réserves (quid des mises en garde d’Epicure et de Rousseau ?) les mérites de cet hymne à la joie spirituel et laïc l’emportent sur ses faiblesses et facilités.
Il nous reste pour finir à remercier Philippe Val d’avoir bien voulu se constituer en avocat amical du plaignant dans le procès qui oppose l’Homme à son épouse et tutrice légale, la Nature. Procès dont l’enjeu ne peut être qu’un divorce à l’ancienne, pour faute avérée et incompatibilité d’humeur.
mardi 12 mai 2009
Une année de culture générale pour tous..
Oui, voilà une bonne idée! C'est dans le Monde de l'éducation ce soir
Edger Morin "On devrait instaurer une année propédeutique de culture générale obligatoire pour tous"
Edger Morin "On devrait instaurer une année propédeutique de culture générale obligatoire pour tous"
lundi 11 mai 2009
samedi 9 mai 2009
Cannes 2009
A mon humble avis, l'événement sera Le prophète de Jacques Audiard. Une possible Palme d'or ? (mais enfin non voyons, impossible, pas deux ans de suite, en plus avec I. Huppert présidente!).
On attend avec impatience le Tarentino, même si la bande annonce suscite quelques.. interrogations, disons.
On attend avec impatience le Tarentino, même si la bande annonce suscite quelques.. interrogations, disons.
Et puis bien sûr Etreintes brisées de Almodovar, pour Pénelope Cruz. Mais la rumeur publique dit que ce n'est pas si bien que cela...
Encore 4 jours de patience!
"La vraie vie, c'est la littérature"
Je suis en train de corriger le sujet suivant "l'oeuvre d'art nous rapproche-t-elle ou nous éloigne-t-elle de la réalité?"
Vous avez lu "D'autres vies que la mienne" de Emmanuel Carrère?
Sinon, écoutez Répliques ce matin. Les invités et A. Finkielkraut ont bien expliqué pourquoi la littérature nous rapproche de la réalité, nous donne accès à ce que nous ne voyons pas sans elle.
Le roman de E. Carrère nous révèle la souffrance, l'agonie (bon, ce n'est pas très drôle..) d'une femme qui meurt du cancer. Il nous apprend aussi ce qu'est le combat d'un jeune juge aux prises avec des pbs de surendettement. Pas très marrant non plus...
Pourtant il y a une force dans ce récit, une intensité qui témoigne de ce talent précieux, celui de sortir des sentiers battus, de dépasser les platitudes ou les clichés qui aplanissent et émoussent les expériences humaines. Le romancier restitue ces histoires dans leur authenticité (s'il a du talent, s'il est sincère...)
Alors oui," la vraie vie c'est la littérature" (Proust) ; tandis que la vie tout court n'est pas vraiment vraie....pas tout-à-fait réelle encore.
Sinon: à quoi serviraient les artistes?
La semaine prochaine : Cioran
Vous avez lu "D'autres vies que la mienne" de Emmanuel Carrère?
Sinon, écoutez Répliques ce matin. Les invités et A. Finkielkraut ont bien expliqué pourquoi la littérature nous rapproche de la réalité, nous donne accès à ce que nous ne voyons pas sans elle.
Le roman de E. Carrère nous révèle la souffrance, l'agonie (bon, ce n'est pas très drôle..) d'une femme qui meurt du cancer. Il nous apprend aussi ce qu'est le combat d'un jeune juge aux prises avec des pbs de surendettement. Pas très marrant non plus...
Pourtant il y a une force dans ce récit, une intensité qui témoigne de ce talent précieux, celui de sortir des sentiers battus, de dépasser les platitudes ou les clichés qui aplanissent et émoussent les expériences humaines. Le romancier restitue ces histoires dans leur authenticité (s'il a du talent, s'il est sincère...)
Alors oui," la vraie vie c'est la littérature" (Proust) ; tandis que la vie tout court n'est pas vraiment vraie....pas tout-à-fait réelle encore.
Sinon: à quoi serviraient les artistes?
La semaine prochaine : Cioran
vendredi 8 mai 2009
La conscience humaine progresse
Ferry/ Julliard, suite
Peu à peu nous comprenons quel respect est dû à nos "frères inférieurs" (Michelet)
L'animal n'est-il qu'une horloge qui marque les heures selon un programme préétabli? (Descartes)
Mais si l'animal ne souffrait pas, quel plaisir prendrait-"on" à le torturer, à arracher les pattes des grenouilles vivantes par exemple?
L'animal n'est-il qu'une horloge qui marque les heures selon un programme préétabli? (Descartes)
Mais si l'animal ne souffrait pas, quel plaisir prendrait-"on" à le torturer, à arracher les pattes des grenouilles vivantes par exemple?
"On n'a jamais vu un enfant s'amuser à dépecer une pendule" (Maupertuis)
Ferry et Julliard sont d'accord en tous points. Dans quelques décennies , on s'étonnera sans doute du manque d'égards actuel pour les animaux supérieurs.
Quant à Jacques Julliard, il ne supporte pas les corridas ( "cet exercice de sadisme collectif") . Il remarque que même en Espagne, l'opposition à la corrida s'accentue.
Progrès donc, mais qui reste circonscrit aux pays de tradition humaniste (Europe et pays anglo-saxons)
Le corps n'est pas une marchandise
Vous écouterez Ferry et Julliard, à propos du livre de Sylviane Agacinski, Le coprs en miettes.
Mes élèves sont toujours très étonnés quand le dis que mon corps n'est pas une chose qui m'appartient et dont je peux disposer comme je veux. Luc Ferry et Jacques Julliard (LCI) l'expliquent très bien
Mes élèves sont toujours très étonnés quand le dis que mon corps n'est pas une chose qui m'appartient et dont je peux disposer comme je veux. Luc Ferry et Jacques Julliard (LCI) l'expliquent très bien
bla bla bla
"Le parti socialiste est à côté des artistes"
OK , mais quelle est la proposition alternative, par rapport à l'HADOPI? ici
OK , mais quelle est la proposition alternative, par rapport à l'HADOPI? ici
jeudi 7 mai 2009
Hadopi est-il de gauche?
Ou bien les artistes de droite?
En fait la question est de savoir ce qui est juste, non? lire ici
En fait l'idée, c'est:
artistes vieux (= riches) = de droite
jeunes = ouverts =anti-hadopi....
En fait la question de savoir qu'est-ce qui est de gauche et qu'est-ce qui est de droite ne nous fait pas beaucoup avancer...
En fait la question est de savoir ce qui est juste, non? lire ici
En fait l'idée, c'est:
artistes vieux (= riches) = de droite
jeunes = ouverts =anti-hadopi....
En fait la question de savoir qu'est-ce qui est de gauche et qu'est-ce qui est de droite ne nous fait pas beaucoup avancer...
mercredi 6 mai 2009
mardi 5 mai 2009
Hadopi: la contreproposition de Benoît Hamon pour Internet
J'ai vu Benoît Hamon au grand Journal. Ce qu'il propose :
1) Créer une nouvelle taxe (=impôts) de 7 Euros (par exemple) par mois pour tous les utilisateurs d'Internet.
2) Avec et argent on rémunérera les créateurs
( Commentaire:
1)Déjà je ne suis pas d'accord pour payer pour le téléchargement de musiques et de films car je ne télécharge pas pas. C'est comme si on demandait au piétons de payer pour les automobilistes.
2) Comment décidera-t-on de rémunérer les créateurs et de leur attribuer la part qui leur est dûe?
Le plus naturel semble être de rémunérer les artistes en fonction des téléchargements. Mais cela implique deux choses: savoir qui est téléchargé et combien de fois. Est-ce possible? Probablement ..
Mais surtout cela veut dire que quand un Internaute télécharge un film américain par exemple "Anges et démons", moi, internaute français, qui ne télécharge jamais, je dois participer à la rétribution des producteurs américains. Vous trouvez cela juste?
Mais surtout cela veut dire que quand un Internaute télécharge un film américain par exemple "Anges et démons", moi, internaute français, qui ne télécharge jamais, je dois participer à la rétribution des producteurs américains. Vous trouvez cela juste?
Contradictions démocratiques
Voilà typiquement le genre de situations dans lesquelles la démocratie est paralysée. Incapable de trouver la parade Faut-il interdire les listes anti-sémites de Dieudonné? Libé
dimanche 3 mai 2009
samedi 2 mai 2009
"Une petite cure de nous"
C'était ce matin sur France culture, Répliques
"On peut être frères sans être d'une même nation... L'idée de fraternité est une idée chrétienne, et une idée subversive. Nous ne sommes plus prisonniers du génétique. Nous inventons notre propre famille" Régis Debray
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