Vous écouterez Ferry et Julliard, à propos du livre de Sylviane Agacinski, Le coprs en miettes.
Mes élèves sont toujours très étonnés quand le dis que mon corps n'est pas une chose qui m'appartient et dont je peux disposer comme je veux. Luc Ferry et Jacques Julliard (LCI) l'expliquent très bien
vendredi 8 mai 2009
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4 commentaires:
Dans ce cas (si mon corps ne m'appartient pas) ai-je le 'droit' de donner mes organes pour une greffe? Quelqu'un d'autre est-il propriétaire de mon corps (Dieu, l'Etat...) ou bien mon corps n'a-t-il aucun propriétaire?
Je ne réussis pas trop à concevoir qu'on ne puisse pas, en tant qu'individu vivant et conscient, être propriétaire - ou du moins possesseur - de son propre corps.
Mon corps n'est pas une chose, il n'appartient à personne, je suis mon corps.
On peut donner ce qui est renouvelable (sang etc..).
On peut aussi faire don de soi, faire don de son corps ou d'un organe.
Mais le louer ou le vendre n'est pas moralement juste...
si je fais l'amour avec des gens et qu'ils me donnent de l'argent en contrepartie, est-ce un mal ? devrais-je rendre ce service gratuit ??? qu'en pensez-vous professeur ?
On peut louer son corps (cf mère porteuse).
Distinguez bien le droit (qui tolére la prostitution) et la morale (qui en général la condamne).
Aujourd'hui des jeunes filles se vendent pour avoir un logement. Qui va les blâmer! Personne évidemment. En revanche les profiteurs font quelque chose de mal. Vous ne croyez pas?
Mal, mais toléré par le droit...
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