vendredi 31 août 2007

Préjugé



"Le seul à bastonner

Le seul à gueuler

Le seul à débattre.

Michael Moore est un trublion qui vaut une armée"

(Accroche de l'affiche de Sicko)


Michael Moore , seul contre-pouvoir aux Etats-Unis? Vraiment?




(Je n'aime pas Michael Moore. Je ne l'ai jamais aimé. Voir mon papier de 2003.

C'est un "préjugé"...)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Laurence Hansen-Love : je comprends très bien qu'on puisse ne pas aimer M. Moore. Mais me permettrez-vous une petite réaction à l'article que vous lui avez consacré? Vous dites : "Refus de prendre en compte les contradictions du réel, la multiplicité des facteurs en cause et le rôle déterminant d’un imaginaire collectif si particulier et si riche en même temps". Je me demande si vous ne tombez pas dans l'excès inverse. Ne faites-vous pas l'intellectualisme un peu facile, ici? Oui, il y a toujours des contradictions du réel, des facteurs multiples etc. Mais n'y a-t-il pas des facteurs évidents et énormes? L'esthétisation emphatique de la violence dans la culture américaine, c'est-ce pas quelque chose d'assez évident?

Lhansen-Love a dit…

Intellectualisme un peu facile???
Ce qu vous dites n'est pas faux, mais ce que je reproche à Moore c'est de faire croire à ses adorateurs qu'il a des explications simples et unilatérales de la violence américaine, des pbs de santé publique etc..
Mais non. Par exemple la peine de mort, on ne peut pas expliquer cela simplement...
Le cinéma de Moore est très idéologique (et pas du tout moral...)