mardi 23 décembre 2008

100 films pour une cinémathèque idéale


Claude-Jean Philippe était l'invité de la rédaction de France culture aujourd'hui (avec Antoine de Baecque)

J'aime bien l'entrée en matière:

"Je suis parti du principe que la subjectivité n'a pas beaucoup d'importance"..

Eh oui! Si ce genre d'ouvrage a le moindre intérêt, c'est parce que la valeur des films : CE N'EST PAS UNE QUESTION DE GOUT!


Sur ce point, l' enquête de Claude-Jean Philippe rejoint le propos de Antoine de Baecque, pour qui le cinéma raconte le XX ième sciècle, au même titre que l'histoire, quoique par d'autres moyens...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

En effet, on ne discute pas les gouts et les couleurs mais LE gout, si, car ne relevant pas, justement, de la subjectivite passive.

R

Lhansen-Love a dit…

Oui il nous arrive d'être d'accord!
Mes élèves pour la plupart, pensent (comme Voltaire!) que le goût est "subjectif" ils veulent dire : particulier, propre à chacun, et que par conséquent, ce qui est "beau pour moi" est beau.De même que ce qui est vrai pour moi est vrai. Point final. Fin de la discussion, ou de la dissertation. Inutile donc de lire la critique de cinéma "appointée" comme on lit sur Internet.
La notion de "subjectivité universelle" (Kant), propre du jugement de goût, ne leur est pas familière, disons.

Anonyme a dit…

J'espere bien que nous ne serons pas en desaccord sur tout!
Je pense que le probleme reside dans le fait que le gout (mot presque desuet mais chaque jour plus necessaire) necessite effort et education. Or personne ne veut plus faire d'effort, et les ados moins que quiconque. Il faudrait qu'ils comprennent que l'effort est bon parce qu'il rend plus densement present. Il faut faire des efforts pour jouir d'une bonne sante physique longtemps, pour aimer sa silhouette, pour jouer bien au tennis ou meme a la console de jeux. Il faut mouiller sa chemise. Pour le gout, c'est pareil. Meme pour le gout sur la langue il faut faire des efforts. Qui a aime le vin a la premiere gorgee bue a l'adolescence? Personne. Il faut je crois commencer par comprendre que rien ne vient comme ca, de nulle part, mais se travaille ou se provoque. Meme les rencontres. Il faut encore etre pret a rencontrer quelqu'un. Un esprit ferme ne rencontre jamais personne, vraiment.

Enfin, a mon avis.
R.