J'ai vu un reportage (sur Fr 2) sur les écoles en Grande Bretagne où l'on décidé d'abolir la mixité. Soit dans certains cours, soit complétement.
Ce serait mieux .... plus de calme, plus de concentration. C'est surtout mieux pour les filles évidemment. Ce sont surtout les garcçons qui perturbent les filles, n'est-ce pas?
(j'ai connu une école de jeunes filles. L'athmosphère était en effet très studieuse. Rien ne nous interdisait de rencontrer des garçons, -à la limite - hors établissement..)
9 commentaires:
Cette nostalgie malsaine me fait vomir !
Je trouve cette conception selon laquelle l'école est uniquement faite pour travailler certaines matières données (quand on voit les programmes...) est tout simplement stupide! L'école est le principal outil de socialisation et l'on apprend 100 fois plus dans la cour de récré que dans la salle de cours ! Et cela passe par l'échange garçon/fille !
De plus allez aujourd'hui dans une classe de Terminale L (90% de filles) et demandez leur si l'ambiance est bonne ou non. Je connais la réponse.
La mixité est l'évidence même, et je m'attriste qu'on continue à regarder le passé avec un regard biaisé par la nostalgie.
Je ne suis pas de cet avis. Si l'on pense que du point de vue du travail et de l'efficacité, peut-être... Mais du point de vue social, je trouve cela important et enrichissant de ne pas séparer garçons et filles. La fin de la mixité pourrait accentuer cette séparation, ou frontière que l'on souligne souvent entre les 2 sexes...non?
Maude
Pourquoi censurer mon dernier commentaire sur la mixité ? Parce que nous ne sommes pas d'accord ? Sans commentaire.
outil de socialisation????
Ca veut dire quoi?
Croyez-vous que mes copines de Fénelon , que je vois toujours, ont été peu ou mal socialisées? Moi même, bien qu'ayant eu la grand malheur de ne pas être en contact avec des garçons avant l'âge de 17 ans ( à la fac)d'autant plus que j 'étais fille unique
élevée par ma mère,croyez-vous que je n''ai pas été "socialisée"? Ou moins socialisée que les jeunes filles d'aujourd'hui qui ont la chance de connaître les joies de la cour de récré masculine?
Dans ma prime jeunesse, j'étais au lycé Montaigne et parfois j'allais de façon clandestine dans la cour des garçons.
Frissons de de l'aventure totale, de l'exotisme extrême. Les jeunes filles d'aujourdhui ne connaîtront pas de telles émotions.
Maud,
Il y a bien des manières de s'enrichir... En lisant par exemple, on peut accéder à tous les mondes, notamment masculins..En allant au cinéma..
Si vous pensez à Jane Austeen ou Emily Dickinson (regardez quelle fut leur existence) vous verrez que l'on peut être très riche sans fréquenter beaucoup de monde..
Nostalgie dangereuse et inadéquate !...
la vie d'hier n'est pas celle d'aujourd'hui et mettre sous "harem intellectuel" ces demoiselles me paraît aussi peu judicieux que de mettre "sous cloche" ces messieurs soi-disant plus perturbateurs que leurs homologues féminins..
Cette solution ne serait-elle pas idéale seulement pour les professeurs ?
Comment se débrouilleront ces "mises à l'abri"( de qui et de quoi ?) pour rivaliser dans le monde du travail quand elles n'auront pas pu se mesurer intellectuellement à ces messieurs ?
et n'est-il point dangereux de séparer dans les études les élèves en fonction de leur sexe .. ne risque-t-on pas de voir REpoindre à l'horizon une différence de valorisation des diplômes ..
Et pourquoi ne pas les séparer pour d'autres raisons encore, tout autant valables pour certains, la religion par ex..... ???!!!
Ce n'est pas en reprenant des méthodes du passé que l'on va trouver des solutions au malaise actuel général dans nos écoles, pour nos professeurs, pour nos élèves.
Le calme et la concentration reviendront (peut-être) dans nos salles de classe quand les parents décideront à nouveau de remplir leur premier rôle d'éducateur et insuffleront les principes de base nécessaires à vivre en société, à l'école. (notamment, respect des uns et des autres,des professeurs, des élèves. filles ou garçons là n'est vraiment pas le problème !
Idée qui m'intéresse particulièrement.
La séparation fille/garçon si souvent décrié n'est qu'un argument simpliste se basant sur l'idée de parité, à croire que tout mélanger à l'école permettrait une parité. L'important demeure à mon goût, l'école comme lieu de travail. Les jeunes hommes entre eux se pavanerait moins dans l'idée de séduire les demoiselles. Ces dernières seraient plus concentrés sur leurs études que sur la forme de leurs ballerines. Chacun porterait plus d'importance au travail, et au développement intellectuel.
Les contrastes de salaires et autres d'aujourd'hui ne sont pas le fruit des écoles non-mixtes, mais de la socialisation.
Je suis ouvert à toute argumentation complémentaire.
J’arrive après la bataille peut-être…
“Rien ne nous interdisait de rencontrer des garçons, -à la limite - hors établissement.” En théorie… parce qu’il faut créer des occasions pour cela, et ce n’est pas évident pour ceux et celles dont les sorties sont limitées, par des parents “autoritaires” ou parce qu’ils vivent dans des quartiers “difficiles” (absence d’activités de loisir ou insécurité ressentie…). Si vous habitiez vers Fénelon, vous pouviez sans difficulté sortir le soir ou le week-end ! Il y a des choses à faire et du monde dans les rues (ce qui rassure les parents)…
“parfois j'allais de façon clandestine dans la cour des garçons. Frissons de de l'aventure totale, de l'exotisme extrême. Les jeunes filles d'aujourd’hui ne connaîtront pas de telles émotions.” Je ne trouve pas votre argument (?) très convaincant… Alors selon vous, il faut instituer des règles pour les transgresser ? Et, rassurez-vous, “les jeunes filles d’aujourd’hui” (je me permets de généraliser car j’en suis une…) connaissent frissons et exotisme… Je remarquerai en outre que tout le monde n’est pas interne, surtout au lycée. (Tout cela peut sembler prosaïque mais je crois que cette question est extrêmement concrète.)
Lire et vivre, je crois que ce sont deux choses fondamentalement différentes… les personnages et les garçons réels tels qu’ils apparaissent au quotidien se ressemblent assez peu, de même pour les filles. Dans un livre, ce qui est dit a été pensé par une personne, en général assez mûre, qui met en scène, organise etc selon son intrigue (idem pour le cinéma) ; tandis qu’il y a un échange spontané, une interaction, un dialogue avec les êtres en chair en en os. Cet échange peut être parfois dur (moqueries…) mais ne vaut-il pas mieux s’y confronter enfant puis adolescent qu’adulte ? Peut-être que vous n’avez eu aucun mal à vous familiariser au genre masculin mais je ne suis vraiment pas sûre que nombre de filles un peu timides aient cette capacité…
Samuel : Alors il faudrait peut-être revoir les programmes du secondaire… mais comment faire ? Le volume horaire est quand même assez lourd, il faudrait donc faire des choix ? vers plus de spécialisation ? Mais doit-on choisir dès l’âge de 11 ou même 14 ans ? Voilà qui ressemble à un autre débat…
Mais, à mon avis, les garçons continueraient de se pavaner… devant les garçons, et les filles de comparer leurs chaussures. La séduction ne se réduit pas à la conquête du sexe opposé mais intervient aussi dans la constitution de son image, de sa réputation et dans l’estime de soi… domaines (pour le moins) tout aussi fondamentaux, j’espère que vous en conviendrez.
OUi Camille, il y a du pour et du contre, c'était le sens de mon post.
Dans une période encore plus reculée, j'étais au Convent des Oiseaux. Que des bonnes soeurs comme profs! Eh bien j'en garde un excellent souvenir, j'ai bien rigolé..
Quant à ma mère et à ma tante, elles étaient au lycée Fénelon dans les années 40. Eh bien, on les obligeait à porter des socqettes, et les garçons n'avaient pas le droit d'aller plus loin que le Bd saint Germain, où ils attendaient les filles..Cela ne les a pas empêchées de s'amuser..
Donc le monde change. En bien, croyez-vous que c'est uniquement en bien?
Je ne suis pas sûre que pour un fille timide et mal dans sa peau la présence permanente des garçons,mais des filles rayonnantes des cours de récrés, soit tout bénéfice...
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