jeudi 19 juin 2008

Le sport, parodie de la politique

Quand quelque chose ne tourne pas rond, il faut désigner un bouc émissaire (cf La Fontaine, les animaux malades de la peste)


On le lynche, comme cela on se sent mieux et on se dispense de toute remise en question.
En politique, c'est l'Europe
En football, c'est lui...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

NON!!! L'acharnement est ici bien justifié, cet Homme n'en fait qu'à sa tête et n'a que faire des conseils des spécialistes.Il est insolent, croit avoir réponse à tout et pire encore, se montre désintéressé quant au devenir de son équipe. Il ne mérite pas d'être le sélectionneur, il n'en a pas le charisme, ni même les qualités.

Lhansen-Love a dit…

Pas d'accord!
Quelques soient ses défauts, on ne brûle pas ainsi ce qu'on a adoré, on ne crache pas sur quelqu'un qui est dans une situation d'échec!
Regardez ce que dit Sartre dans le texte qui est tombé au bac L.
La réussite de nos entreprises ne dépend pas entièrement de nos volontés, il y a une grande marge d'indétermination, une part insurmontable de hasard.
Cela ma paraît tellement vrai dans le cas du sport , et en particulier du foot!
On ne peut pas mettre toute la responsabilité sur le sélectionneur.
(c'est ce que dit Begaudeau ce soir dans sa rubrique du Monde, avec bon sens.. et un peu de recul?)