vendredi 13 juin 2008

Si la volonté générale peut errer




"On veut toujours son bien, mais on ne le voit pas toujours. Jamais on ne corrompt le peuple, mais souvent on le trompe, et c'est alors seulement qu'il paraît vouloir ce qui est mal". (Du contrat social, II, 3)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"La réalité humaine est souffrante dans son être, parce qu’elle surgit à l’être comme perpétuellement hantée par cette totalité qu’elle est sans pouvoir l’être, puisque justement elle ne pourrait atteindre l’en-soi sans se perdre comme pour-soi. Elle est donc par nature conscience malheureuse, sans dépassement possible de l’état de malheur"


"elle ne pourrait atteindre l’en-soi sans se perdre comme pour-soi."je comprends pas cette phrase ==> bon alors chez sartre l en soi c est l essence et le pour soi c est la conscience c est ca ? donc ..la conscience n a pas de contenu , pas de forme , elle est pur néant et pure liberté.contrairement à un stylo qui est un en soi .donc , pour échapper à son angoissante liberté , la conscience essaie de se donner la consistance d une chose , cad qu elle tente de "capturer "une essence .=> mauvaise foi ???

"totalité qu’elle est sans pouvoir l’être,"==> sartre parle du manque la non ,le manque qui fonde l existence humaine , et l angoisse de ne pas etre ce que l on désirerait etre ?

Lhansen-Love a dit…

Oui San en gros c'est cela . Sauf que le propos de Sartre est métaphysique, pas psychologique. Ce n'est pas Françoise Dolto. Il faut accepter de parler ce langage..
San , où êtes-vous? En terminale ou en prépa? Je ne sais plus.