jeudi 19 février 2009

Besoin de consolation


"Thoreau avait encore la forêt de Walden -mais où est maintenant la forêt où l'être humain puisse trouver qu'il est possible de vivre en liberté, en dehors des formes figées de la société? "

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, Stig Dagerman,

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Vivre secret:
on ne peut plus (a-t-on jamais pu?) vivre tout à fait en-dehors (du bruit et de la fureur). On peut toujours (on a toujours pu!) créer un dehors silencieux, luxueux, calme et voluptueux, à l'intérieur même du dedans social bruyant et furieux. Nul besoin de cabane perdue. Une ville, une chambre (votre souterrain), des livres, mieux, du papier et une plume aiguisée comme une lame. Revoilà le dehors qui s'ouvre tout grand. Vous êtes devenu Voyant. Oh, les allées de cristal du pays saint! Et il reste des forêts où les arbres ne sont pas que de vivants piliers symboliques. Vous pouvez, sinon y élire un domicile d'anachorète, du moins y retourner aussi souvent que vous le souhaitez. Il suffit de prendre en haut la route Liberté, sur votre bicyclette longer les champs au bord de comprendre, derrière vous laisser les hommes et les femmes gris, les regards obliques, les pots d'échappement...

R.

Lhansen-Love a dit…

non moi je veux ma cabane et mes chèvres

Anonyme a dit…

Oui mais pas sans votre ordinateur et vos jardins du Luxembourg.
R

Lhansen-Love a dit…

ah la la... vous me mettez devant mes contradictions...