Il s'agit des patrons du Crédit agricole et le la Société générale qui disent "Non" à Sarkozy. (hallucinant...)
Qui aura le dernier mot?
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5 commentaires:
Mais tout ça c'est de l'affichage, de la com'. Ce n'est pas ce qui changera l'économie française. Sommes-nous dans un état de droit? Un contrat négocié peut-il s'annuler? S'ils ont négocié de tels salaires et bonus, n'est-ce pas qu'on a considéré qu'ils valaient qu'on les leur accorde? Offre et demande... Franchement je ne suis pas choqué par le fait que des gens gagnent des millions mais par le fait que des gens vivent avec 800E par mois pour quatre. Ce n'est pas l'inégalité qui est choquante, mais la misère!
Ôtez la misère et tout est en ordre, quels que soient les millions que gagneront certains.
R.
Otez la misère... Et comment?
Moi je m'en fiche qu'il y ait des gens riches . Mais en ce moment tout le monde peut faire un effort, et eux en premier, qui ont leur part de responsabilité tout de même dans la crise...
Mais croyez-vous que ces bonus iront à des nécessiteux?
Ils retourneront dans le pot et attendront un autre tour.
R.
Oui ils pourraient...ou non.
En effet il y a un enjeu de communication puisque on pourrait considérer que ces quelques millions ne pèsent rien parmi des plans à plusieurs centaines de milliards de dollars.
Seulement est-ce respecteux d'encaisser des millions pour son bénéfice personnel, alors que l'on a contracté avec l'Etat une aide financière pour ses liquidités pour "sauver le système" ? Enfin en période de vache maigre cela fait désordre. ( l'Etat n'aurait pas intervenu pour aider les banques j'aurais considéré l'affaire comme normal, riches et pauvres ont toujours existé, mais ici le contexte ne plaide pas en la faveur de ces deux patrons. )
Oui, il est vrai que si l'état a prêté de l'argent pour une tâche bâclée par ces dirigeants (je n'ai pas suivi l'affaire de près), cela change tout. Mais si les bonus avaient été négociés avant, je ne vois pas pourquoi on les retirerait. Quant à savoir s'il est choquant d'être riche quand il y a des pauvres, je crois que c'est un problème moral complexe. Il y a certes des salauds de riches mais aussi, selon Gabin dans "La Traversée de Paris", des "salauds de pauvres", non moins prêts à toutes les bassesses. La pauvreté est-elle une excuse? Pour moi non. On se retrouve sur la ligne de partage entre Marx (l'économie est première) et Nietzsche (ou Sade, ou Freud, ou Fourier, ou...): l'affect est premier, qui détermine des "natures viles" et des "natures nobles".
Shakespeare, dans "Coriolan", a pensé tout cela à fond.
Bien à vous,
R.
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