lundi 26 janvier 2009

Emma Bovary a émigré aux Etats-Unis


Prenez garde! Si vous voulez conserver une vision romantique et positive de l'amour et du mariage et si vous n'avez pas encore lu Sartre sur le sujet, n'allez pas voir le dernier film de Sam Mendes, Les noces rebelles

4 commentaires:

Anonyme a dit…

L'amour (beaucoup d'efforts pour une variété de morve) et le mariage (échange de femmes dans une société d'hommes homosexuels refoulés), ne sont pourtant pas exclusivement de ce type.

Je crois aux exceptions. Il y a des amours non pas absolues mais totales, certes rares, et durables (par définition). Cette prémisse reconnue comme valable, rien ne s'oppose à ce que de tels amants se marient.

Je ne parle pas ici de l'amour papy-mamy tendresse agapê oubli d'éros surcharge pondérale, mais d'une asocialité à deux maintenue, par art, science, divination poétique également. Ce que Rimbe a nommé bien souvent "le nouvel amour", quoiqu'il n'en fut pas le prophète accompli.

Ceci étant dit - pour préserver la possibilité de l'amour, que l'époque voudrait empêcher -, on ne niera pas l'hénaurme naufrage collectif en la matière, et la caducité de l'institution du mariage.

R.

Lhansen-Love a dit…

Rimbe?

Anonyme a dit…

Oui, je ne sais jamais trop s'il faut écrire Rimbe ou Rimbes (à y réfléchir, le s n'est pas très justifié) pour parler d'Arthur d'une autre façon.

R.

Anonyme a dit…

J'oubliais: un témoin du passage de Rimbe (donc) au Harrar le décrit avec sa maîtresse nègre ainsi: ils sortaient à la nuit venue et étaient "farouches et silencieux". Qui parvient à être farouche et silencieux avec l'autre (la règle étant plutôt bavard et convivial) est bien parti, je crois.

R