dimanche 25 janvier 2009

vade retro satanas!

"Retire-toi Satan!
Car il est écrit : car il est écrit : vous adorerez le Seigneur, Votre Dieu, et vous ne servirez que lui seul"
Une visiteuse me suggère de regarder les photos de l'inauguration de qui vous savez sur ce site. Ce dont je me garderai bien. Je vous l'indique toutefois...Boston Big Picture

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Un commentaire chafouin sur l'élection de Barak Obama:

Il y a huit ans, les Américains ont élu un Président unanimement considéré aujourd'hui comme un imbécile (quoique ce soit le Pdt des USA le plus diplômé de l'histoire, je crois, mais tout ça, les grandes écoles, les concours, ça veut rien dire, eh, c'est des conneries élitistes). Il y a quatre ans, ils ont recommencé. A une confortable majorité. Les mêmes qui étaient si aveugles il y a huit ans et il y a quatre ans sont donc devenus très intelligents aujourd'hui.

Tentative cynique mais plausible d'explication: Bush n'est ni plus bête ni moins qu'Obama. Ou du moins nous n'en savons rien. Il fut conduit à l'élection par la famille Leymarché-Financiers (vous savez que ça coûte cher d'aller au bout d'une campagne, et que plus on a d'argent, plus on a de chances, si si, c'est prouvé scien-ti-fi-que-ment!). Obama est aujourd'hui conduit à l'élection par... la même famille, qui a peur pour ses bijoux et tente le tout pour le tout (un homme suspect de non-néo-libéralisme!)

Le politique (je m'étonne de ne pas entendre cette lapalissade plus souvent) n'a plus guère de prise sur quoi que ce soit hormis la com', l'habillage général qui fera avaler la pilule économique globale au bon peuple. En ce sens, nous avons quand même un Pdt qui a tout compris. Que voulez-vous faire nationalement quand tous les échanges sont mondialisés? Question simple qui admet une réponse simple: pas grand chose d'un point de vue fondamental.

Non?

R.

Lhansen-Love a dit…

je suis 100 % en désaccord avec vous.
Bush était bas de plafond, Obama, qui ne doit son ascension qu'à lui-même, est d'une intelligence peu commune.
Quant à son pouvoir sur le réel, il se manifeste aujourd'hui encore par sa volonté de redresser la situation de la planète, enjeu pour moi sans commune mesure avec les autres, car nous touchons là à l'irréversible... Les histoires de finances et d'intérêts dont vous parlez relèvent du "rien de nouveau sous le soleil" dont parle Hegel..
Le bon peupel dont je fais partie , a lu le Discours e Philadelphie. Il y a là un style, une subtilité et une ferveur qui changent la donne. Car je crois en l'esprit...

Anonyme a dit…

J'oscille entre une vision optimiste de son élection, et une vision non pas pessimiste car ce ne pourra être que mieux, mais un tantinet sceptique. Parfois je me dis ce que j'écrivais plus haut, rien de nouveau sous le soleil en effet (vu de haut, car par exemple le travail des enfants est aujourd'hui plus répandu dans le monde qu'à l'époque de Dickens etc...). Parfois je ne peux m'empêcher de voir dans cette élection quelque chose de nouveau. Comme disait Glissant l'autre jour, il y a au moins une dimension poétique (au sens fort) dans l'élection de BO. Le sentiment qu'un champ du possible s'ouvre quand même.

Donc je ne suis pas en désaccord à 100% avec vous. Il faudrait que je réfléchisse plus à tout ça, la politique, la sociologie, l'histoire. Mais je suis un incurable littéraire (id est pas sérieux). En ce moment dans Pound, qui a peut-être écrit le plus grand poème de l'histoire de l'esprit (auquel vous croyez, dites-vous): Les Cantos. En tout cas il rivalise avec Homère, Dante et Milton. Encore un Américain! (Bon, celui-là, il a un peu fricoté avec le diable mais tant pis: quand même un génie).

R