samedi 25 avril 2009

Egalité, tolérance, travail, bonheur

On lit dans le Monde ce week-end que les français placent l'égalité avant la liberté, et qu'ils sont d'accord pour travailler plus, mais pas forcément pour gagner plus...
Décidément, les francçais sont des gens bizarres..lire ici

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ni la liberté ni l'égalité: la joie d'abord. Que m'importe d'être esclave (non-libre) et moins riche que vous si je suis en joie?

Epicure avait des esclaves qui philosophaient avec lui dans son Jardin. J'aurais préféré être l'un deux qu'un libre citoyen des villes, amoureux de mon commerce ou de mes honneurs.

R

Duobrio a dit…

a Anonyme :
Vous avez déjà été esclave... certainement point pour penser une seconde qu'on puisse être en joie d'être l'esclave de quelqu'un !! choquant, très choquant !

Epicure et ses esclaves......
Cela me fait penser à certains, nombreux, très nombreux, employés face à leur "patron" ou cheffaillon qui tous devant rient des bonnes blagues ou des belles phrases jetées par leur supérieur...
Et dès le dos tourné, c'est un autre son de cloche ....

(avoir envie de philosopher avec Epicure dans son jardin, ne signifie pas que vous auriez été heureux d'être son esclave)



A Mme HANSEN :

Les Français en général ne sont pas des gens bizarres mais des MOUTONS, et il est bien connu qu'on fait faire et dire n'importe quoi aux moutons, comme aux chiffres et aux sondages, il suffit simplement de bien savoir les manipuler ....

Il n'y a qu'à jeter juste un oeil dans les pays où il n'y a pas de liberté pour deviner s'ils sont heureux, dans la joie, etc...

Vraiment surprenant de devoir encore dire qu'il faut se battre tous les jours pour rester libre et que c'est le propre de l'homme de pouvoir choisir ....

Anonyme a dit…

On vous dit "esclave" et vous voyez tout de suite des images de mauvais film américain ou des images d'infos.

On peut être esclave sexuel, volontairement, et ne pas vouloir être plaint(e).

On peut être esclave à des époques où l'on est plus libre qu'à d'autres où l'on est dit libre (de choisir entre tous les produits de supermarché et les super chaînes de tv où passent super-films et infos).

Ainsi l'esclave d'Epicure n'est pas celui auquel vous pensez. C'est un domestique devenu "philos" (ami) et promis à affranchissement, dont il ne voudra pas avant la mort du "maître", d'ailleurs. En ce sens qu'il a appris à penser, il est libre. En ce sens que beaucoup d'hommes et de femmes achètent aujourd'hui et pensent comme on leur dit à la tv, ils sont libres plus relativement.


Bien à vous,
R