Je ne sais pas exactement quoi penser de la position de Mezri Haddad ce soir dans le Monde ("Vampirisation de l'Islam") (ne pas temporiser avec les talibans?)
Mais je suis frappée par cet hadith attribué au prophète que cite l'auteur :
" Soutiens ton frère en Islam, qu'il soit victime ou coupable"
Ce genre d'impératif heurte ma conscience kantienne.
Je rappelle que Montesquieu a dit au contraire qu'il faut toujours préférer le genre humain à ses amis.
Je rappelle que Montesquieu a dit au contraire qu'il faut toujours préférer le genre humain à ses amis.
Et Aristote qu'il faut toujours faire passer la VERITE avant l'amitié.
8 commentaires:
Je suis surpris par le manque de culture ou de connaissance dans l'article du pseudo philosophe Mezri Haddad.
"Soutiens ton frère qu'il soit victime ou coupable" ce n'est pas un Hadith mais un proverbe largement utilisé dans l'Arabie pré-islamique !
Une précision :
"Soutiens ton frère qu'il soit victime ou coupable" c'est un proverbe utilisé dans l'Arabie pré-islamique mais employé partiellement par le prophète dans un hadith.
Sachez que la fin du hadith "Soutiens ton frère en islam, qu'il soit victime ou coupable" est "Un musulman l'interpela alors et lui dit : soutenir mon frère victime, j'ai bien compris mais le soutenir alors qu'il est coupable ?
le noble prophète lui répondit alors que le soutenir lorsqu'il est injuste consiste à l'empêcher de commettre une injustice."
Cela change profondément le sens du hadith...
"le soutenir quand il est injuste (ou coupable?)consiste à l'empêcher de commettre une injustice".
Je ne comprends pas..
IL me semble que si l'on "soutient" quelqu'un , on l'encourage, on le cautionne, on ne l'"empêche" pas...
Cette histoire me semble assez cruciale. Car si vous devez "soutenir votre frère injuste" ou "coupable" (qui a commis une faute, un crime, ou qui ment), vous n'allez sûrement pas dénoncer ses fautes et ses crimes,ou ses errements, surtout pas publiquement..
Autre traduction :
" Secours ton frère, qu'il soit injuste ou victime d'une injustice. " On lui a demandé : " D'accord ! Je l'assiste lorsqu'il est victime d'une injustice mais comment le faire triompher s'il est injuste ? " Il dit : " Tu l'empêches d'être injuste. Voilà ta façon de le faire triompher. "
Anonyme, vous pouvez m'expliquer cela?
Comment une traduction peut-elle dire soit blanc soit noir.
C'est comme si vous me disiez
"Le cogito de Descartes, cela veut dire :
"Je pense donc je suis"
Ou "je pense donc je ne suis pas", selon les traductions..."
Et aussi : dans quel ordre le dit-on?
Si on dit : "Le soutenir, c'est l'empêcher d'être injuste", cela veut dire qu'il faut le soutenir, d'abord!..
Si vous dites
"Il faut l'empêcher d'être injuste, et en cela le soutenir" vous dites le contraire, c'est à-dire que ce qui compte, c'est de l'empêcher d'être injuste (et que si vous l'empêcher d'être injuste, en un sens, vous le soutenez)....
Ma question est : la priorité, est-ce de soutenir son frère, quoiqu'il ait fait, ou bien la priorité est-ce de l'empêcher d'être injuste (bien que ce soit mon frère)?
Le texte intégral :
“Soutiens ton frère qu’il soit juste ou injuste !” Des compagnons s’étonnèrent : “Lorsqu’il est juste cela est compréhensible, mais comment cela peut-il être quand il est injuste ?” - Le Prophète (BSL) répondit : “En mettant un terme à son injustice !”
Sur la beauté et la fondamentale importance de l'islam, au-delà des petites arguties partiales, voir le récent "L'Être et le divin" (Bernard Sichère), chez Gallimard (coll. L'Infini).
R
Chère Laurence,
Je suis assez sidéré de la mauvaise foi dont vous faites montre dans l'interpretation de ce Hadith.
Le sens me semble on ne peut plus intelligible pourtant : le musulman doit soutenir son frère en l'empêchant de commettre quelque méfait que ce soit.
Nul besoin d'être Professeur de philo pour comprendre ça...
Le plus triste dans cette histoire n'est peut-être même pas cet aheurtement dont vous faites preuve pour ne pas reconnaître votre erreur, et opiniâtrer dans votre ergotage.
Mais plutôt ce manque de culture générale endémique (malheureusement vous n'êtes pas la seule) concernant la question de l'Islam en général, et surtout le manque de sérieux (en référence aux conséquences) avec lequel ce sujet est traité de nos jours.
Ainsi, de la part d'une personne se prétendant philosophe, est-on en droit d'attendre un minimum de connaissance, ou, à défaut, d'ésprit critique, sur ce genre sujet.
Une simple recherche sur internet vous aurez pourtant éclairé (comme elle l'a fait pour le jeune étudiant en médecine que je suis), ne serait-ce que sur la fin de la citation.
Du sérieux, encore du sérieux, toujours du sérieux ! La France ne sera peut-être pas sauvée pour autant mais ce sera toujours ça de gagné...
Cordialement
(De la part de Anonyme ayant dit : "autre citation...")
PS : Bien sûr ce message n'apparaitra pas sur votre blog, mais je serai déja satisfait de savoir que vous l'ayiez lu.
Enregistrer un commentaire