D'accord, c'est irrévérentieux, mais cela permet au moins de prendre un peu de recul par rapport à une situation dans laquelle nous sommes, comme le dirait Sartre, "englués". Mais le mieux serait peut-être de ne plus s'intéresser au moindre fait ou geste privé de Monsieur Sarkozy, qui arrêterait peut-être de lui-même de s'agiter devant les caméras avec autant d'auto-satisfaction: peut-être alors pourrions-nous recentrer le débat sur des questions d'ordre strictement politique. Je vois dans la présidence de "rupture" de Sarkozy, qui se veut moderne, un déclin du politique, qui se doit d'être avant tout le lieu des questions fondamentales, et non la scène médiatique au service de ersonnalités diverses. Je suis, ceci étant dit, également opposé à Ségolène Royal qui espère moraliser la politique. Preuve, dans ldes deux cas, que le domaine politique n'est plus clairement défini et qu'on peut voir dans cette confusion les effets néfastes d'une démocratie qui repose désormais en grande partie sur la technologie et les médias (qu'on songe, entre autres, aux sondages et à la télévision).
Professeur de philosophie, auteur et éditrice d'ouvrages de philosophie (Belin et Hatier )
Mes derniers ouvrages:
Philosophie de A à Z (Hatier)
Cours particulier de philosophie (Belin) La philo en dix leçons (le webpedagogique)
2 commentaires:
D'accord, c'est irrévérentieux, mais cela permet au moins de prendre un peu de recul par rapport à une situation dans laquelle nous sommes, comme le dirait Sartre, "englués". Mais le mieux serait peut-être de ne plus s'intéresser au moindre fait ou geste privé de Monsieur Sarkozy, qui arrêterait peut-être de lui-même de s'agiter devant les caméras avec autant d'auto-satisfaction: peut-être alors pourrions-nous recentrer le débat sur des questions d'ordre strictement politique. Je vois dans la présidence de "rupture" de Sarkozy, qui se veut moderne, un déclin du politique, qui se doit d'être avant tout le lieu des questions fondamentales, et non la scène médiatique au service de ersonnalités diverses. Je suis, ceci étant dit, également opposé à Ségolène Royal qui espère moraliser la politique. Preuve, dans ldes deux cas, que le domaine politique n'est plus clairement défini et qu'on peut voir dans cette confusion les effets néfastes d'une démocratie qui repose désormais en grande partie sur la technologie et les médias (qu'on songe, entre autres, aux sondages et à la télévision).
Moi J'adore!!!!!!
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