Combien de temps va durer le krach? Et quelles conséquences pour nous -qui n'y sommes pour rien!? (pas juste!)
Qu'en pensent les économistes éclairés qui lisent mon blog?
Préparation Sciences-Po, commentaires d'actualité, politique, cinéma, philosophie
4 commentaires:
Il parait qu'on ne verra pas ou trés peu le résultat au niveau du consommateur lambda... mais pas pour les entreprises qui voudront emprunter auprès des banques de second rang...
Il parait que l'économie boursière ne correspond pas tout à fait à l'économie réelle, en tout cas du fait de son immatérialité, les manipulations sont plus rapides et réduisent les variations ou les pertes...
Cela n'affectera pas la croissance, qui sera tjrs sur une pente ascendante mais qui ralentira toujours plus, attendant que les "subprimes" aux US finissent de produire leurs effets, et que les promoteurs immobiliers aient à nouveau leurs carnets de commande pleins...
Même chose en France, il y a un ralentissement des mises en chantiers prévus, ce qui n'augure rien de formidable (voir i.e. la chute de l'action du promoteur immobilier Kaufman&broad)...
NB: Je ne suis pas un chercheur économiste "de métier", j'ai simplement une maitrise de sciences économiques, et je suis en Master of science de promotion immobilière...
Mais e tenais à faire savoir ce que j'en analysais!
Merci, ce que vous dites paraît sensé! Je pense moi aussi , d'après ce que je lis, que nous aurons de mauvaises retombées, mais de façon très indirecte
, et pas tout de suite!
Le lien social se fait dans la coupure, dans une posture autistique. On se choisit selon des critères très précis: la communauté n'est plus universelle, mais sectorielle. L'appartenance à un groupe est déterminée par la culture des marques : derrière la nuque, seuls deux fils blancs dépassent. Image de la publicité où dansent des silhouettes noires - méconnaissables - devant des fonds aux couleurs vives: en surimpression, n'apparaît que l'iPod. Signe distinctif du label high-tech Apple : le blanc est la couleur de référence. Pur et lisse, l'iPod est une invention qui efface la trace du travail technique, humain. Le nouveau naturel interdit pourtant d'y faire attention, de le protéger au moyen d'un étui (même quand il est Biglé Vuitton) : son origine ne doitpas apparaître. Il doit être patiné, signifier son usage, son vécu. Ce n'est pas un objet précieux, mais un indispensable. Sa composition est hétéroclite: en plus d'y intégrer l'ensemble de ses disques, il convient de télécharger (sur iTunes pour les légalistes) des chansons en vrac. Surtout des tubes - unique morceau intéressant sur certains albums - les plus kitsch possible. Il n'est pas question d'acheter le dernier EP de Justin Timberlake, mais télécharger Sexy Back est irrésistible. L 'iPod est une chose sacrée - mythologique - même si son contenu est profane. Avec mon ordinateur, il est l'objet dont je suis le plus amoureuse. Je passe des heures à le remplir: seulement 1973 morceaux à ce jour, soit 7 Go utilisés pour une capacité de 30 Go. Une fois arrivée dans la rue, je réalise que je l'ai oublié chez moi. Je remonte les escaliers à toute vitesse. Passer une journée sans mon iPod est désormais inconcevable. Se déplacer avec sa musique, pouvoir la partager sans se limiter à une sélection d'amis obligés de venir chez vous pour la découvrir. L'iPod vous contraint à dévoiler vos musiques les plus précieuses, les plus rares. Ambivalence là encore d'un objet qui est idéal pour les introvertis, mais les introvertis généreux de leur savoir. Collectionner de la musique est un geste souverain: la preuve d'une culture aussi vaste que pointue". Nouvelles mythologies
Je pense en effet qu'il n'est pas nécessaire de céder à la panique. Je ne pense pas non plus que le"krach" (qui est un terme dont on use et abuse!) ait des effets immédiats sur notre vie de tous les jours. Tout de même, il peut jouer sur le moral des ménages, et une crise de confiance peut elle avoir des conséquences sur un système économique qui repose quasi uniquement sur elle ! D'ou le nécessaire besoin de ne pas sombrer dans une peur de crash économique généralisé qui n'a pas lieu d'être. (Nous n’y sommes peut être pour rien mais nous pouvons quelque chose!)
Tout de même l'économie boursière a une influence sur la vie économique. L'immatérialité comme vous le dites ne la rend pas visible-ce ne sont que des écritures indéchiffrables pour nous simples consommateurs. Mais il faut rappeler que ce sont les bourses qui financent une bonne part de nos économies!
Les premiers effets nous concerneront directement davantage la question du crédit. Il faut d’attendre à une hausse du taux d’intérêt. Cela entraînera une baisse de l’investissement, et donc au final un fléchissement de la création d’emplois.
Je doute que la crise des subprimes donne lieu à une forte inflation. L’inflation naît généralement soit d’un déséquilibre du marché (Offre supérieure à la Demande), ce qui n’est pas tout à fait le cas. Ou encore d’une sur-création monétaire. Or le relèvement, récemment, des taux de la BCE (Banque Centrale Européenne) va justement à l’encontre d’un mouvement inflationniste.
Il ne faut pas oublier que l’inflation est un phénomène économique normal. La diaboliser comme on a tendance à le faire de nos jours nous fait oublier qu’elle accompagne nécessairement la croissance. (Evidemment cela se comprend uniquement si les salaires suivent, ce qui n’est pas toujours le cas).
Mais les effets à longs termes seront ils si mauvais ? Discutable.
Premièrement cela va permettre un essoufflement de la folle croissance des prix de l'immobilier qui se décale de plus en plus de la réalité économique.
Aussi cela montre les faiblesses d’un nouveau système de crédit.Le monde de la finance pensait avoir trouvé la solution pour empêcher la mise en faillite des établissements de crédit. Ceux-ci pouvaient revendre à n’importe qui leurs créances. D’où les nombreux abus. Certaines banques ont poussés des ménages non solvables (= n’ayant pas les moyens de rembourser) pensant par la suite revendre ces créances sur les marchés financiers. La crise des subprimes est née à cause de ça. Personne ne savait qui devait rembourser à qui et quand, comment. Bref le système pensé pour empêcher les faillites des établissements de crédit -nerfs de l’économie mondiale- a surtout mis en danger tout le monde de la finance !
Cela permet une réflexion à ce sujet,faire avancer les choses. Et les subprimes nous ont montré la voie.
Un autre élément « positif » ou du moins « anti-catastrophiste » (enfin à mon sens) est que la crise rappelle la nécessaire participation des instances publiques dans l’économie. La rapide intervention des banques centrales et fédérales a justement évité l’enlisement de la situation en injectant des liquidités. Le néolibéralisme ambiant remet souvent en cause la participation de l’Etat dans les économies,mais il faut être intellectuellement honnête en rappelant aussi les bienfaits de son action !
(je précise que je ne suis pas un spécialiste de la question mais un simple étudiant amateur d'économie!)
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