On définit habituellement le totalitarisme comme le système politique qui abolit la distinction entre sphère publique et sphère privée.
Or des événements récents témoignent du fait que sous nos tropiques, la séparation entre le privé et le public peut également être remise en cause (voir l' analyse de Robert Redeker ci-dessous).
Or des événements récents témoignent du fait que sous nos tropiques, la séparation entre le privé et le public peut également être remise en cause (voir l' analyse de Robert Redeker ci-dessous).
Le "totalitarisme" ne concernerait pas seulement les Etats autoritaires imposant leur politique au peuple opprimé et impuissant. Curieusement, des pulsions totalitaires existeraient parfois aussi dans des systèmes libéraux, et ces inclinations seraient paradoxalement portées par des contre-pouvoirs tout puissants et libres!
C'est à n'y plus rien comprendre!
C'est à n'y plus rien comprendre!
Sauf que Tocqueville (et H. Arendt) ont depuis longtemps compris que la tentation totalitaire peut être inhérente à la société elle-même
Tocqueville annonce la possibilité d'un "pouvoir immense et tutélaire" qui "aime que les citoyens se réjouissent pouvu qu'ils ne songent qu'à se réjouir" (De la démocrtie en Amérique, Tome 2, Livre 4, chapitre 6) "Il ne tyrannise point, il gêne, il comprime; il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit chaque nation à n'être plus qu'un troupeau d'animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger.
J'ai toujours cru que cette sorte de servitude, réglée, douce et paisible, dont je viens de faire le tableau, pourrait se combiner mieux qu'on ne l'imagine avec quelques-unes des formes extérieures de la liberté, et qu'il ne lui serait pas impossible de s'établir à l'ombre même de la souveraineté du peuple" (Ibid)
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