mercredi 20 février 2008

Xavier Darcos présente l'école de demain


C'est-à-dire l'école de papa, l'école d'avant 68.


Projet de bon sens, semble-t-il.. Qu'en pensez-vous?NouvelObs

3 commentaires:

StudentInAssas a dit…

Que l'évènement de mai 68 n'est pas anodin et que le sacrement du passé est une erreur qu'on a tendance à commettre bien trop facilement.
Je ne dis pas que l'école de nos jours est parfaites, loin de là. Dans tous les cas nous sommes d'accords pour dire que la perfection n'existe pas.
Cependant se tabler sur un idéal d'antan, embelli par le temps passé qui en nuance les contours, me semble d'une ignorance consternante.
Il ne faut pas, à mon sens, vouloir revenir en arrière. La succession qui s'effectue des évènements n'est pas anodine et il persiste toujours des conséquences. Faire évoluer l'école, oui, mais la faire évoluer vers le futur, mais par de nouvelles mises en formes, pragmatiques, non par des schémas pris dans ce que nous comptions pour la bonne époque.
Ce discours ce tient autant pour l'école que pour le reste de la société, ceci dit.

Anonyme a dit…

C'est quoi "l'instruction morale" ? Une réduction de la morale à la politesse (dire bonjour à la dame) ? Enseigner la "morale" sous la forme d'un contenu positif n'a aucun sens... Quelle morale ? J'imagine que l'on va enseigner une morale de l'ordre des stades 3 ou 4 selon Lawrence Kohlberg, très axée "punishment and rewards" ou "law and order". On va ainsi hypothéquer d'emblée les chances des élèves de s'élever ensuite à la complexité des problématiques morales. Cependant, il est vrai que les énoncés sécuritaires du président sont typiques d'un stade 4, et certaines autres formules ("travailler plus pour gagner plus") sont faites pour parler, quant à elles, à des individus de stade 3.

Lhansen-Love a dit…

je ne connais pas ce à quoi vous faites allusion.
Je vois, en ravanche, que des enfants qui ont eu une solide éducation morale ne voient pas leur "sens moral critique hypothéqué". C'est l'inverse qui est vrai. On a beaoucoup de mal à faire comprendre Kant, par exemple, à des ados qui n'ont pas reçu d'éducation morale ni religieuse et qui sont donc "naturellement" relativiste..