lundi 7 juillet 2008

Taux de réussite en baisse en ES cette année

L'information est donnée par le Monde.
Il serait temps de revenir en TL maintenant (pour ceux qui ne sont pas des cracks en maths...).
Pourquoi voulez-vous tous aller en ES?

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Et taux de réussite en L, en hausse.
Alors que le texte de Tocqueville (au moins pour les Spe) était moins handicapant que le sujet sur les sciences et le vivant, voire que le texte de Sartre.
Bien les L...

Anonyme a dit…

Parce que ça reste ouvert (un peu le même phénomène que l'engouement pour les IEP), on garde de tout, même des maths, c'est un vrai bonheur pour les gens curieux de tout et qui s'intéressent à tout... et puis... atout non-négligeable: en ES, il y a les Sciences économiques et sociales !
Matière ô combien passionante !

Julie a dit…

Bonjour,

Je ne prétends pas parler au nom de tous mais pour ma part, j ' ai effectué une formation ES dans le secondaire alors que je savais pertinemment que je voulais aller en Hypokhagne (ce qui sera le cas au Lycée Jules FERRY). J' étais, on peut le dire, très mauvaise en mathématiques mais j'avais un excellent niveau en SES et j' ai eu mon bac. Je ne regrette pas de ne pas etre aller en L. Si j' ai choisi cette filière c' est parcequ' elle me permettait d' acquérir une bonne culture G, et également une bonne culture économique ce qui je pense est indispensable actuellement ou du moins profitable pour comprendre le monde actuel, ou les differentes réformes que l' on nous propose...

Lhansen-Love a dit…

Les sujets de L étaient terribles cette année.
le texte de Sartre!!!
Je vais mettre en ligne dans quelques jours une excellente copie de L que j'ai recopiée sur le texte de Sartre. Lue en commission, elle a obtenu 19 et le jeune fille a obtenu les félicitaions du jury (presque 19 de moyenne) (Sainte Marie de Neuilly)

Lhansen-Love a dit…

Oui, enfin les SES c'est quand même pas aussi passionnant que la philo...
Ce qui me frappe c'est que les économistes que je lis ou que j'entends à la TV tiennent des discours diamétralment opposés selon qu'ils sont de droite ou de gauche.
Vous n'avez pas remarqué?

Anonyme a dit…

Justement c'est en SES qu'on apprend les différentes écoles en économie, et c'est impressionnant comme cela aide à comprendre ces discours diametralment (sic) opposés ! Il est effarant de voir que certains politiques n'ont pas la moindre notion d'économie et sont bien loin du niveau Terminale...
La philosophie et l'économie sont 2 matières qui permettent, à des niveaux bien différents, de comprendre le monde qui nous entoure. Et quand je vois comment les L "aiment" leur section, je ne regrette pas du tout d'avoir choisi ES, d'autant plus que l'Histoire, les langues et les SES sont primordiales à mes yeux!

Anonyme a dit…

Je crois que le développement complet de nos capacités passe par le maintient d'une pluridisciplinarité, d'où le choix du compromis de la filière Es. Personnellement, je me suis totalement épanoui en Es et j'aimais toutes les matières, mais je n'aurais pas "craché" sur un peu plus de Sciences (SVT, Physique, ...). Pour ce qui est des économistes, je crois que leur discours est plus un poison qu'autre chose, d'un bord ou l'autre. Avez vous remarquée, Mdm Hansen Love, comment on parvient à tout justifier grâce à l'objectif de croissance? Comment le vocabulaire économique nie insidieusement l'individu (Productivité par tête, Directeur des ressources humaines,Facteur Trvail ...)?

Anonyme a dit…

Non ce n'est pas aussi passionant que la philo, je l'admets mais on a tout de même quatre ou cinq heures de philo en ES...
Et oui, absolument, je trouve ça tellement amusant quand Sarkozy s'appuie sur des arguments économiques pour justifier telle ou telle politique, c'est incroyablement peu convaincant puisqu'on peut faire dire à l'économie qu'il faut laisser filer le budget, avoir une politique monétaire laxiste, un Etat fort... ou bien tout le contraire ! Mais ce qui est fascinant c'est que d'un point de vue strictement "théorique" les deux sont convaincants. Enfin semblent sensés.

Lhansen-Love a dit…

Pourriez-vous m'expliquer, anonyme, comment on peut comprendre que les économistes disent tout et son contraire (par exemple qu'il faut à tout prix empêcher l'inflation, ou non) au nom d'une seule et même "science"!?
(en philo, c'est pareil vous me direz, mais ce n'est pas aussi directement lié aux options politiques, et surtout la philo ne prétend pas être une science...)

Anonyme a dit…

Mdm Hansen, je me permet de répondre à votre question. Il faut savoir que deux conception s'opposent (même si les frontières ont tendance à se flouter): Le néoclassicisme et le Keynésianisme.
Pour l'inflation (Je suppose que vous prenez cet exemple par rapport à la décision de la BCE), les deux conception s'opposent de front. Pour les uns, il faut absolument augmenter les taux d'intérêt afin de faire chuter l'inflation (Comme le fait la BCE) puisque l'inflation grève la consommation et donc la croissance. Mais, les keynésianistes opposent à cela que la hausse du taux d'intérêt à pour conséquence de limiter l'emprunt, donc la consommation, et, à fortifiori, la croissance (En très simplifié).
De fait, ces deux conceptions sont exactes. C'est un peu comme la physique Newtonienne et la physique quantique, elles se contredisent dans les faits, mais c'est parce qu'elles abordent la réalité sous différents angles.
J'espère que j'ai été assez claire, les mécanismes économiques sont très complexes et ont pourrait faire un livre sur l'inflation.

Anonyme a dit…

Voilà, Florent a expliqué de manière très, très résumée.
(Mais cela prend des heures d'études avant d'être convaincu que les deux théories sont défendables et qu'à un moment, il faut donc choisir.)