samedi 29 novembre 2008

An bonheur des vieux...




Titrer sur cette ineptie, quelle folie!

Qui ne voit qu'il vaut mieux avoir 20, 30 ou 40 ans.. que 60 et plus? C'est mieux d'être jeune que d'être vieux, n'attendez pas la retraite pour faire la fête, pour être heureux,c'est une grave erreur!

Ne laisse pas passer la première journée du printemps (Jankélévitch)

2 commentaires:

ubu a dit…

Il demeure évident que d’un point de vue purement physiologique nous sommes bien plus aptes à profiter de la vie dans tous ses aspects lorsque nous sommes jeunes, et n’est-il pas évident que l’insouciance de la jeunesse est, elle aussi, synonyme de bonheur ?

Cependant dans nos sociétés la jeunesse n’est pas la période du bonheur ou de la liberté, elle est plutôt l’occasion du formatage idéologique, de la contrainte de la réussite pour détenir l’assurance d’un « bon avenir ».
A mon sens et cela n’engage que moi, la jeunesse est trop contrainte, trop réglementée et trop restreinte par la société, les valeurs morales, l’influence de l’opinion publique, obligent les jeunes à ne plus penser qu’a l’avenir, à ne plus profiter de l’instant présent, ils ne vivent pas vraiment , ils préparent leur « avenir « , ou plutôt devrait-on dire qu’ils préparent leur vieillesse, et tout cet environnement oppressif, n’est selon moi que le germe de la débauche, de l’alcoolisme, du suicide, et de la dépression.

Combien de jeunes sont concrètement « heureux » ou satisfaits de leur vie, de leur situation ou même de la société en générale ?

On sent au fond ce désir d’un monde, où la jouissance personnelle passerait avant la « réussite » sociale, une société où l’instruction et le fait d’être brillant ne serait plus des conditions a l’accession à un certains futur mais des plaisirs ; où l’on pourrait apprendre pour le plaisir d’apprendre et non pas pour vieillir « bien ». La jeunesse est certes la période où le bonheur est le plus accessible, mais c'est également la période où la vie est la plus contrainte, n'est-ce pas là un paradoxe invraisemblable?

Enfin ne voyez pas dans mes paroles une plate remise en cause de la société, ni les dires d’un adulte à la jeunesse frustrante, non, ma jeunesse me fut satisfaisante, mais aujourd’hui où elle s'estompe de jours en jours, je me rend compte qu’elle était Oh combien précieuse, et qu’elle aurait put être Oh combien merveilleuse si elle fut simplement différente si elle ne fut pas globalement contrainte par cette préparation intensive a la vieillesse mais contrainte par l’obligation de vivre au jour le jour dans la joie, sans le stress omniprésent de la société des « adultes » , sans ambitions mais avec liberté, plaisir et épanouissement…

Lhansen-Love a dit…

oui, bien sûr , Ubu, je comprends très bien...
Mais j'ai du mal à penser que quand on est oppressé à 20 ans on sera heureux à 70 ans...
Enfin, il faut essayer de profiter de la vie à tout âge...