samedi 23 juin 2007

Europe, nouveau Traité simplifié: c'est gagné!


"Nicolas Sarkozy a dénoué la crise européenne"; ouf, tant mieux!
Les jumeaux polonais ont dit "tac" (oui)
Le compte rendu du Monde est à archiver

Notez que les différences par rapport à la Constitution que nous avons réfusée en 2005 sont minimes. Ils portent d'abord sur des symboles (quel dommage!)! Et la plupart des dispositions qui ne figurent plus dans le Traité (partie 3) sont maintenues par ailleurs, dans les traités existants déjà!
En ce qui concerne les exigences françaises, celles des aversaires de la Constitution, une seule a été retenue: le fait que la concurrence n'est plus une "fin" mais un "moyen du marché " (cela valait-il deux ans de paralysie?).
Le Danemark a aussi imposé une référence aux services publics - à protéger...


Je voudrais bien connaître l'avis de tous ceux qui ont voté non à la Constitution...
Se félicitent-ils de cet accord? Le déplorent-ils?
Souhaitent-ils que le PS s'y oppose lors de son examen au Parlement?

En tout cas, c'est un beau succès pour Sarkozy, non?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour en avoir parlé avec ma prof de droit européen, et mon prof de droit constit, aucun des 2 avaient voté oui au traité précédent, en disant que l'ancien traité apportait plus de faveurs aux dirigeants qu'aux peuples (sans nous en expliquer précisément en quoi en revanche...)

Pour ma part, j'avais voté oui lors du premier traité. C'est F.Bayrou qui, à l'époque, était venu le défendre lors d'une conférence dans mon université, et qui avait largement convaincu la plupart d'entre nous.

Aujourd'hui pourtant, bien que pro-européen, je trouve déplorable la façon dont notre médiatique nouveau président fait passer ce traité.
Je trouve premièrement qu'il n'y pas eu assez (voir carrément trés peu) de communication envers le public. Je suis certain qu'en interrogeant au hasard un certain nombre de personne dans la rue, trés rare seront celles qui pourront nous dire les changements opérés au sein de ce traité.

Deuxièmement, argument largement développé de toute part. Cette proposition a été refusée par référendum, est-ce vraiment démocratique alors?

"Nicolas Sarkozy a dénoué la crise européenne"
- Serait-il une sorte de héros? Ou faut-il que les médias le ressassent haut et fort, car le peuple français est ignorant et ne s'en rendrait pas compte si tel était le cas?

"En tout cas, c'est un beau succès pour Sarkozy, non?"
Boutade de fin d'article j'espère? Il est censé représenté le peuple français, pas le conduire comme il le souhaite.
Souhaitons que quelques hommes politiques se penchent sur ce problème. Et des vrais: ce qui veut dire que ceux servant le populisme tels Bernard Laporte et Fadela Amara... on s'en passera merci!

Lhansen-Love a dit…

Je suis d'accord sur le fait qu'il n'y a pas eu assez de communication sur le Traité simplifié.
J'aurais aimé entendre et comprendre ls arguments de vos profs de droits.
Sur le fait que la procédé actuel n'est pas très démocratique.
Oui, mais enfin, pour moi cela prouve les défauts de la démocratie.
Le peuple français dit non à l'Europe et oui à Sarkozy (ou Royal) qui es pro-européen!
Inconséquence?
Aujourd'hui, les gens ont l'air complètement indifférents à ce qui se passe à Bruxelles. ET dans les raisons de voter pour la présidentielle, l'Europe arrivait en bout de ligne!
J'en conclus que le non à l'Europe ne signifiat pas grand chose, hormis une hostilité au gouvernement de Chirac. J'en conclus même qu'on n'aurait jamais dû soumettre ce texte au référendum.
Quant à mon"hommage" à Sarkozy, non, il n'est pas ironique!
Je lui suis très reconnaissante, pour ma part, d'avoir su sortir l'Europe de la crise , avec bien sûr l'aide des autres.
Je reviens sur ce que vous ont dit vos profs de droit. Je ne comprends pas bien comment un traité peut être favorable à ses dirigeants et pas aux peuples.
Les dirigeants ont-ils des intérêts contradictoires par rapport à ceux qu'ils représentent? Si oui, lesquels?
Et, étant donné qu'ils sont élus, alors les peuples ne les désavouent-ils pas...
Puisqu'ils le peuvent, non?

Anonyme a dit…

Je vous suis sur bon nombre de points,l'inconséquence du vote en faveur de sarkozy qui est pro-européen (cela étant il ne l'a pas tjrs été, et pas besoin de remonter trés loin me semble-t-il).

Ensuite, il est triste que si le référendum n'a servi une fois encore que de plébiscite, c'est vraiment triste.

Oui encore, sur la question de l'Europe (et plus globalement les affaires extérieures) qui était quasi-transparente lors de la campagne présidentielle.

En revanche,
Il a sorti l'europe de la crise, c'est deja une expression que je ne trouve pas juste. Il a fait évolué les choses, mais les choses évoluent dans les 2 sens. Il agit vite, sans grande réflexion, et cela me tracasse un peu. Il veut des résultats visibles, quitte à relayer au second plan un principe essentiel, qui est le principe de précaution.
Suffit-il vraiment de faire passer un acte en force pour sortir d'une situation de crise????
Les crises n'auraient plus lieu d'être redoutés dans ce cas.

Pour finir, je vais peut-être avoir un discours un peu marxisant, mais je préfère caricaturer les choses pour mieux me faire comprendre.
Une série de mesures peut être plus favorable à un groupe de privilégiés (socialement, financièrement, culturellement), ou alors être défavorable à un autre groupe.
Lesquels? par exemple garder leur place d'élite dans la société, garder leur fortune voir l'accroitre, obtenir le plus de bien-être pour leur classe sociale...
Et oui, les peuples peuvent les désavouer, mais seulement s'il n'est pas ébloui par des mesures populistes...
Car le peuple (tout du moins une bonne partie) est parfois crédule.