lundi 11 juin 2007

Peut-on en finir avec les préjugés? (corrigé mini)


Peut-on en finir avec les préjugés ?


Les préjugés sont responsables d’une grande partie des disputes et donc des malheurs des hommes. Les opinions racistes, les idées toutes faites, les préjugés ethnocentriques ou religieux dressent les communautés les unes contre les autres. On serait tenté de croire qu’il faut en finir avec les préjugés. Mais ce serait opter pour un nouveau préjugé (préjugé= se prononcer avant d’avoir réfléchi)

I On ne peut pas en finir avec les préjugés

Car nos préjugés sont a) naturels b) nécessaires c) indéracinables


II La science et les Lumières ont permis de liquider certains préjugés

Donner des exemples : Galilée, Darwin, Voltaire, Freud etc…

III Non seulement on ne peut pas, mais encore il ne faut pas en finir avec les préjugés

a) Seuls certains préjugés sont dangereux (préjugés propres à une culture) b) Les préjugés universels sont utiles (cf le sens moral) 3) Il y a des préjugés vitaux pour l’homme Exemples : "la démocratie est possible, le peuple est apte à gouverner" . Ou bien : "le bon sens est la chose du monde la mieux partagée".

Conclusion : Le jugement réfléchi ne joue qu’un rôle secondaire et limité dans nos conduites. Non seulement on ne peut pas en finir avec les préjugés, mais c’est un préjugé de croire que l’homme peut être un pur esprit sans convictions, intuitions, sentiments, donc sans préjugés.

24 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour merci pour ce petit corrigé j'ai fais ce sujet ce matin...

Je suis d'accord pour la 1ere partie c'est ce que j'ai fait... Dans la 2eme je montre qu'il faut en finir avec les préjugés, c'est notre devoir... et dans la troisieme j'explique en quoi il est possible de les éradiquer (éducation, reflexion, dialogue..) pensez vous que c'est également acceptable?

Lhansen-Love a dit…

Evidemment c'est acceptable.
Simplement je n'emploierai jamais l'expression "éradiquer" les préjugés , car la racine des préjugés, c'est la vie. Donc éradiquer les préjugés c'est tuer.
Mon idée c'est que les préjugés sont insurmontables.
Mais votre point de vue est parfaitement recevable!

Anonyme a dit…

bonjour,je suis d'accord avec le plan sur le travail,j'ai fais pareil mais certains on parlé des effets négatifs du trvail,est-ce normal?

Anonyme a dit…

Bonjour,

Disons que simplement j'ai fait ce sujet et je me rends compte que les points communs entre ce que j'ai et ce que vous avez mis sont bien différents ...
J'en arrive à m'inquiéter ...

Jireuj a dit…

Moi aussi j'ai fait ce sujet ce matin. J'ai l'impression qu'il n'y a quasiment personne qui l'a pris...
pour le I) j'ai fait la même chose sauf pour le c., j'ai dit que les hommes se plaisaient à emettre des préjugés comme ça, si ils se rendent compte ensuite qu'ils se sont plantés, ben ils ont une bonne surprise et puis j'ai dit que de toute manière on pouvait pas en finir car l'homme est libre de penser.
pour le II) j'ai dit que c'était un devoir moral de faire en sorte que les préjugés n'existent plus et j'ai dit que la seule solution pour que ça arrive c'était de l'inculquer par l'éducation, dans la culture.
et en III)j'ai dit que même les civilisations ont des préjugés les unes sur les autres (cf montaigne, les cannbales) et puis que les hommes se servaient des préjugés pour s'évaluer et s'estimer et se faire une place dans la société (la fin c'est un peu nul mais j'avais plus rien à raconter^^)
Je me suis appuyé sur le texte de Nietzche, quand je parlais de la mora le dans le II.
J'ai conclu sur la liberté.
Bref, normalement je suis nul en philo, mais bon je voudrais bien avoir votre point de vue ! merci d'avance

Lhansen-Love a dit…

je ne parlerais pas trop des effets négatifs du travail car cela ne répond pas à la question: que gagne-t-on à travailler?

Lhansen-Love a dit…

vous pouvez avoir fait quelque chose de différent et qui soit bien. Mon corrigé est inspiré par H. Arendt (La condition de l'homme moderne et évidemment personne ne vous demande de connaître ce texte.

Anonyme a dit…

Bonjour, j'avais la sensation d'avoir réussi ma dissertation ce matin, mais je me rend compte que j'ai oublié de parler de la notion de droit qui réside dans " peut-on".
J'ai établit le plan suivant,
Premièrement: "la subjectivité propre de l'homme" tout en citant des auteurs dénoncant les vices des préjugés : Proust, Montaigne,Sartre (en insistant sur le regard des autres). Secondement : "Sciences et tolérance vaccins face aux préjugés" en m'appuyant sur levi's strauss et sa notion de science sociale, d'autrui : un autre moi, et enfin de Platon qui prône le dialogue pour atteindre la véritée. Et enfin : "l'individu prisonnier de la société", en m'appuyant sur le fait que la société polarise les hommes à chaque époque (Marx), que les préjugés modifient le cours de l'histoire (génocides, esclavages, colonisations), et que nos jugements de valeurs était dominé par nos normes sociale (Bourdieu) pour ouvrir sur le fait que "la société engendre des préjugés, que les préjugés doivent disparaître, donc que la société aussi. Un raisonnement valide mais est-il vrai?"
Mais le fait d'avoir zapper cette notion de droit que la question "peut-on" pose, me tracasse fortement. Je refais cette dissertation dix fois dans ma tête.
Ma dissertation reste-elle acceptable?

Lhansen-Love a dit…

jireuj, je ne suis pas sûre de bien comprendre tes idées, je préfère ne aps me prononcer. Enfin Montaigne était bien venu

Anonyme a dit…

bonjour moi j'ai fait un plan en deux partie
I Les préjugés sont toujours présents
1)sensation (illusions d'optique par exemple)
2)préjugé = tradution de besoin en connaissance (cf bachelard, l'opinion)
3) bien qu'actes libres les préjugés font partis de la liberté d'indifférence

II il faut se défaire des préjugés pour acceder a la vérité et à la connaissance

1)c'est possible: descartes cogito
2) philo des lumières penser par soi meme.. moyens accéder à la vérité : argument d'autorité, pragmatisme, l'le critère de 'évidence (descarts), le calcul (leibniz)
3) autrui comme condition de ma propre sujectivité (russel) + concensus des opinions


je n'ai pas fait de troisième partie. Qu'en pensez vous? peu de gens on choisi ce sujet, il est donc difficile de comparer!

Anonyme a dit…

Bonjour,

J'aimerais avoir votre avis sur mon plan concernant ce sujet. Il est en effet différent du votre c'est pour cela que je voudrais savoir si c'est également une autre approche possible du sujet.
Merci d'avance.

I - Un jugement infondé
A- L'influence de la société (recherche du bonheur)
B - Conscience liée à l'instinct

II - Vers une fin des préjugés
A - La liberté de penser
B - Des être dotés d'un sens de la réflexion (la raison)

Anonyme a dit…

moi jai fé

1) les préjugés sont encrés dans la sociétés
a/ definition plus poussé de cette notion
b/ Il sont présents dans no sociétés, dans tous les domaines donc encrés!
c/ allégorie de la cavenr (jai fait réference a Platon en faisant la part du domaine sensible de lintélliginle)

2) Les critères pour mettre fin au préjugés
a/ il faut se détacher du sens commun
b/ il faut exercer un esprit crtique (cf cogito remetre en doute mem méthode mai moins poussé)
c/donc il faut raisonner pour atteindre la vérité et ne pas se fier aux idés recues!

3) La philosophie comme libératrice des préjugés
a/définiton de la philosophie (amour de la sagesse)
b/ action du philosphe (distance avec le monde et aspect critik)

je n'ai pas fait de 3eme sous partie par mank de tps

en conclusion jai di ke la philosphie et donc une matier pouvant permmettredareter ce determinuisme des opinions et kel été ouverte à tous!

Pouvait vous me dire se que vous en pensez? merci d'avance je suis assez critik de mon travail et jaime avoir un avis exterieur!

Anonyme a dit…

bonjour a tous.
J'ai choisit également ce sujet mais durant toute l'année je n'ai pas été très bonne en philosophie, donc j'ai peur que cela soit nul..
J'ai fait:
dans la première partie j'ai parlé de la distinction de l'enfant et de l'adulte de Descartes, l'enfant est un être de préjugés et l'adulte grâce a la raison dépasse les préjugés et atteint la vérité.
dans une deuxième partie j'ai annulé la première par le fait que ce n'était pas possible car la raison fait ici de la métaphysique, donc qu'elle déraisonne(Kant).
et a la fin j'ai parler du fait que l'homme avait en horreur la vérité et qu'il se plaisait a rester dans ses préjugés (pascal).
Vous en pensez quoi ?? je sais c'est pathétique ...

Anonyme a dit…

Bon, j'avais commencé à taper mon plan mais taper un plan complètement résumé et donc très peu argumenté c'est vraiment nul, donc je voulais juste savoir :
à quelle notion du programme "préjugé" se rapportait... Et je me demandais aussi,on n'a jamais abordé cette notion en cours (j'ai vérifié)donc, au niveau de la référence à des auteurs c'était très léger. Est-ce pénalisant ?
Pour défendre l'idée que oui, on peut "éradiquer" les préjugés (idée qui m'a d'abord semblé indéfendable), je me suis appuyée sur un texte d'Alain : "penser, c'est dire non" qui explique comment passer du préjugé au jugement, en passant tout au crible de sa raison.
Et un peu après j'ai vaguement évoqué Durkeim et sa conception des "prénotions", héritage des SES en première... Léger ? Trop léger ?
Je présume que vous allez me dire que c'est la réflexion qui importe mais ça me perturbe un peu sachant que j'ai une amie qui a pris la dissert sur l'art, elle a fait 10 pages, avec une bonne 20aine de citations et un bon paquet de thèses... Mais sur le sujet des préjugés, qu'étions-nous censés maîtriser ? (arg je voulais écrire quelque chose de synthétique... c'est raté ! C'est l'effet philo ça, quand je commence à en parler c'est dur d'arrêter)

Lhansen-Love a dit…

je ne comprends pas trop la seconde partie, mais sinon, ça a l'air de tenir la route..
Bonne chance!

Lhansen-Love a dit…

Valériane, C'es tun sujet sur la culture -le racisme tout ça, et sur la vérité (les obstacles epistémologiques)
Les références : Socrate, Descartes, Bachelard. Alain, c'est une bonne idée.
En gros, c'est la philosophie tout entière qui se définit comme une lutte contre les préjugés (cf Qu'est-ce que les Lumières, de Kant)

Anonyme a dit…

Bonjour,
Bien d'abord comme c'était une notion qu'on a avait pas du tout étudié j'ai relié la problématique et ai fait mon devoir sur les 2 thèmes de la morale et de son caractère innée, puis de la liberté

dc en 1ère partie j'ai di que non on ne peut en finir à cause de son caractère innée de sa dimension intemporelle ( etat de nature de thomas hobbes) et universelle.

en 2ème partie G di que c'était possible en critiquant la première partie d'après la philosophie sartrienne de la liberté( l'homme est ce qu'il se fait, ne subit aucun determinisme, peu se débarassé des préjugé car sa n'est pas encré en lui) et j'y ai intégré la notion de volonté de malebranche

enfin la 3ème partie évoquait principalement les valeurs religieuses dans la perception d'autrui( l'autre est ton semblable, ne fais pas a autrui ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasses...) et la tolérance, j'ai parlé de montesquieu et des empiristes influencés par les découverte ethnique du 15ème siècle
et qui choisissait l'acceptation des autres cultures par la tolérance


qu'en pensez-vous ?
merci.

Anonyme a dit…

Ah c'est tout à fait normal que vous n'ayez pas compris, je voulais juste vous faire part des auteurs que j'avais cités...
Je posterai mon plan quand on aura eu nos résultats, pas avant, ça sert à rien de se torturer.
Comme ça, si j'ai une mauvaise note, vous pourrez éventuellement m'expliquer pourquoi et si j'ai une bonne note, je pourrai avoir un autre avis objectif.

Anonyme a dit…

Bonjour, moi j'ai raté la philo je pense. Avec le stress j'ai compri le verbe "en finir" comme prendre une decision final ( avoir un jugement definitif) c'est à dire que en axe j'ai fais:
I- oui, on peut avoir un jugement definitif ac les prejugé
II- Non, on peu pas avoir de jugemet definitif ac les prejugé
III- Il faut connaitre avant d'en finir avec les prejugés

Voilà, pour moi c'est HS, mai j'aimerai avoir votre avis quand meme. Cordialement

Anonyme a dit…

Bonjour, je croi Avoir mal compri le sujet et avoir fais un HS. j'ai defini le term " en finir" par prise de decision final(jugement dfinitif) et donc mon plan:
I- oui, on peut avoir un jugement definitif avec lé prejugé
II- Non on peut pas
III- Il faut connaitre avant d'en finir avec les prejugé

Lol, meme en relisant je comprend pa pourquoi j'ai mis cela. cependant j'aimerai bien avoir un avis c'est a dire savoir si c'est vraiment un hors sujet!
Merci de repondre

Lhansen-Love a dit…

A Eric, à Valeriane, et à anonyme,
je ne crois pas , personnellement, que l'on puisse en finir avec les préjugés.
Cependant, vous avez eu raison de dire sue la philosophie s'efforce de réduire les préjugés.
Nul n'attend de vous un plan qui s'apparente au mien. Il n'y a pas de plan type en philosophie...

Anonyme a dit…

desolé mais cest vraiment un corrigé pour gamin

Anonyme a dit…

Bonjour
je voulais avoir plus dinformation puisque en ayant recu mon relevé de note du bac jai étais étonéé par ma note en philosophie En effet jai eu un 7/20 ce qui ma tout de suite interpelé et en ce qui concerne mon plan il était de cette forme
I)On peut en finir avec les préjugés
A)car c'est de lordre de l'esence, cad que si nous arrétons les préjugé nous allons pas en mourrir
B)c'est de lordre immoral de la part de l'homme,puisque il juge des personnes sans meme les connaitre

II)On ne peut pas en finir avec les préjugés
A)puisque c'est de lordre vital, en faite l'homme trouve un certain plaisir en ayant ce genre de comportement
B)C'est une forme de liberté:liberté d'éxpréssion et liberté de penser-d'imaginer donc cela ne va pas permetre a lhomme d'en finir avec les préjugé et qui va en contraire lui permettre de continuer a agir de cette sorte

III)Ds cette parti jai fait une sorte de synthse en faite
A)lhomme peut en effet arréter avec les idée du I)
B)l'homme ne peut pas arréter avec les éléments du II)

Conclusion: lhomme ne peut pas en finir...
voila si jpouvé avoir des éventuel réponse concernant mon plan que ce soit des critique ou pas j'en est besoin pour m'amélioré

Anonyme a dit…

Préjuger, c'est avoir le désir de juger, c'est-à-dire de penser rationnellement. Parfaitement vu. Cordialement