mercredi 7 mai 2008

Indifférents à la beauté?


Pour traiter mon sujet, il fallait absolument dissocier la beauté (et la question de la valeur ) des oeuvres d'art.

Ne pas confondre la beauté et les belles choses (première leçon de Platon dans Hippias majeur)

Sans oublier qu'une oeuvre belle n'est pas forcément la représentation d'une belle chose...

On peut ne pas aimer certaines oeuvres d'art, pour des raisons mulitples (incompréhension, allergie, hostilité..). Cela ne prouve en aucun cas que l'on est indifférent à la beauté...

Bottle rack (égouttoir à bouteilles) de Marcel Duchamp

4 commentaires:

Anonyme a dit…

"Ne pas confondre la beauté et les belles choses "

cad que genre une belle chose(beau tableau par exemple) n est qu une incarnation possible de l idée de Beau ??donc ce beau tableau n atteint pas directement l essence du beau donc finalement la beauté échappe à une définiton non ??en gros la beauté s éprouve plus qu elle ne se prouve non?..?mais on confond souvent les 2 (fin moi du moins ..) , c est vrai qu on utilise tellement souvent ce mot "beau" sans vraiment savoir ce qu il veut dire ..(belle femme ,belle voiture ,belle table ,beau stylo..)

sinon merci pr vos réponses lues avec plaisir !!!!!

sinon ce que vous dites sur les raisons de pas etre sensible à une oeure d art (incompréhension, allergie, hostilité..). pour moi c est exactement ca!

Lhansen-Love a dit…

OUi la beauté est une abstraction.
C'est un idée, ou un idéal..
Elle ne peut jamais se résumer ni s'incarner dans une chose.
Une belle femme n'est pas la beauté. Elle en donne juste une image...
Pour votre insensiblité à la beauté: ça se soigne. C'est comme les allergies. Il faut vous resensibliser - à dose homéopathique.

Anonyme a dit…

LOL (comme on dit )
je vais me soigner alors !!!!!
mais pourquoi préférons nous la beauté à la laideur ?la beauté produit du plaisir non ? et donc la laideur produirait du déplaisir ?c est aussi simple que ca???????

Lhansen-Love a dit…

Oui Sandra, il y a de ça, mais c'est un peu plus compliqué en même temps.
Dans un livre de M. Tournier il y a un esthète qui se pâme devant les ordures (Les Météores)