jeudi 22 mai 2008

"Massacre au conseil de classe"

Lu dns Libé l'interview de l' auteur du "Survivant", histoire d'un professeur de philosophie rescapé d'un massacre :
"La passion pour la connaissance est presque toujours une passion triste. La pensée porte en elle une inévitable mélancolie. Penser signifie penser la mort. Pour donner confiance en la vie à ses élèves un professeur de philosophie doit donc mentir"...

"En regardant nos enfants et nos élèves, nous avons l'impression que les jeunes se développent selon une ligne évolutive différente de celle des parents. Comme si, au sein de l'espèce humaine, s'était produite une monstrueuse subspéciation.."


Qu'en pensent mes chers collègues?

1 commentaire:

Poulenc Reborn a dit…

Mentir n'est pas le mot. Disons plutôt qu'il serai judicieux d'user du Détour. Le XXI siècle est celui de la perpétuelle évolution exponentiel. Le modèle éducatif Français est un modèle régressif, conservateur et inhumain. Comment peut-on oser croire qu'il suffit d'ajouter un peu de telle ou telle matière pour qu'une jeune personne se dise qu'il va lui être possible d'accroitre encore ses connaissances alors que son cerveau sature déjà des connaissances qu'il vient à peine d'acquérir.
Pour donner confiance en la vie à un élève il faudrait déjà qu'un professeur sache faire abstraction totale du stress ou autre influence négative qu'il pourrait subir en dehors de sa vie professionnelle. Un professeur n'est pas qu'un ordinateur débitant mot après mot des connaissance issue d'un code binaire. C'est un être humain à part entière capable, si il le veut, non pas de donner des connaissance comme de vulgaires banalités, mais d'offrir à leurs futurs hôtes les connaissances dont ils auront besoins pour survivre dans cette jungle hiérarchique qu'est devenue notre monde.
Cette ligne que voyez c'est tout simplement celle du temps qui s'écoule entre les générations.