Lisez l'excellent et corrosif papier de Pascal Bruckner "L'infidélité, obsession américaine". le Monde de ce soir.
Il ne se contente pas de faire l'apologie de l'adultère ("objet, chez nous", -dit-il- "de vénération") et d'oser quelques maximes insolentes ("on ne saurait trop engager les américains à prendre dans le vieux monde des leçons de civilisation" et "l'Européen est infiniment plus sage que le Nouveau monde et son hideuse obsession de la transparence")...
Il ne se contente pas de faire l'apologie de l'adultère ("objet, chez nous", -dit-il- "de vénération") et d'oser quelques maximes insolentes ("on ne saurait trop engager les américains à prendre dans le vieux monde des leçons de civilisation" et "l'Européen est infiniment plus sage que le Nouveau monde et son hideuse obsession de la transparence")...
Les dernières lignes sont très intéressantes et rejoignent une thèse éclairante sur la peine de mort aux Etats-Unis.
Si les Etats-Unis tiennent tant à la peine de mort, c'est parce qu'elle garantirait, par le sacrifice du criminel, le caractère sacré du lien social.
P. Bruckner dit la même chose de la phobie de l' adultère, crime contre le caractère sacré de la famille, société en réduction....
Si les Etats-Unis tiennent tant à la peine de mort, c'est parce qu'elle garantirait, par le sacrifice du criminel, le caractère sacré du lien social.
P. Bruckner dit la même chose de la phobie de l' adultère, crime contre le caractère sacré de la famille, société en réduction....
Rousseau dit la même chose, ou plutôt pose la même question, à propos de la République: comment garantir le caractère sacré du pacte social sans religion d'Etat? Lui aussi était pour la peine de mort et pour la relation familiale quasi sacralisée, incarnée par une femme parfaitement vertueuse et sanctifiée ( Julie de La Nouvelle Héloïse)..
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