jeudi 24 avril 2008

Fini la Révolution!


Selon ses nouveaux statuts, le P.S. n'est plus révolutionnaire! Mais réformiste... C'est une révolution (retour au point de départ?) paraît-il.. Une révolution d'abandonner l'idée de révolution.. Vous suivez?
Vincent Peillon a en effet expliqué ("Politiquement show" du 24 avril ) qu'avant 1905, le socialisme était individualiste et .. libéral. Il n'y a jamais eu d'opposition théorique entre libéralisme et socialisme, a-t-il dit. Et pour cause: le socialisme dérive du libéralisme! Quant au socialisme révolutionnaire, tous ceux qui l'ont incarné ont échoué..

Vous pouvez réécouter l'émission et me corriger (car je me demande si j'ai bien entendu ou si j'ai eu une hallucination)

3 commentaires:

Anonyme a dit…

effectivement la déclaration de v Peillon va dans ce sens : depuis sans doute qu'il n'existe plus de lutte de classe...

Lhansen-Love a dit…

Oui, et Manuel Vals a dit qu'il fallait enlever le mot "socialiste" .
IL propose "parti de la gauche française"

Lovyves a dit…

Bonjour
Ah, révolutionnaire !!!
Il n’y jamais eu de partis politiques révolutionnaires.
Les partis « dit Marxiste » n’étaient pas révolutionnaires, car ils ne voulaient, seulement, remplacer la dictature des bourgeois par la dictature du prolétariat.
Où se fait la différence ?
Au nombre de souffrances et de morts !
Le match est nul, j’ai impression, je le qualifierais même de très nul.
Et le P.S., « le ventre mou » entre les dictatures de gauche et de droite, le parti qui ménage la chèvre et le chou (dans les choux à cause de trop faire la chèvre !), n’a rien de révolutionnaire, il est à peu à gauche , mais très politiquement correcte ... trop correcte.
La révolution, la vraie se fait de l’intérieur, de l’intérieur de chaque être humain, après, quelque soit la position dans l’échiquier politique, ce que mettrons en place ces révolutionnaires de l’intérieur, sera révolutionnaire, je dirais même plus « rêvolutionnaire» ; la révolution de la fraternité, de l’Amour (avec un grand A). Toujours décider dans l’intérêt de soi, de l’autre, de l’environnement.
Ceci n’est une utopie que pour les faux révolutionnaires, les adeptes des dictatures (partis extrémistes) et pour les dictatures molles, celles qui n’ont pas le courage de dire ce qu’elles sont (les partis centristes.).