mardi 15 avril 2008

Violence des mathématiques

Les filles ont plus de mal avec la violence que les garçons???

Cela me fait penser à ce que dit Freud à propos des garçons qui à l'adolescence trouvent dans les maths un dérivatif pour leur sexualité (naturellement liée à l'agressivité chez les garçons).
Or les mathématiques sont violentes. Pas de négociation avec les maths, pas de compromis.
Il en va autrement des disciplines littéraires ou artistiques : les filles auraient davantage une culture du dialogue...
C'est ce qu'explique à demi-mots Denis Guedj ici : Mathématiques et différence sexuelle

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,

Freud a véritablement dit cela? C'est très intéressant afin d'analyser les problèmes scolaires des garçons. Pouvez-vous me donner les références?

Merci encore pour votre plus qu'intéressant blogue.

Lhansen-Love a dit…

Oui Plotin il a dit ça: "Délire et rêves dans la Gradiva de Jensen, pp 165"
Le passage est très drôle d'ailleurs. Freud se moque de Rousseau qui a cherché à fuir la sexualité par les maths, mais quand il s'est retrouvé avec des pbs de cylindres, de sections, de coprs qui se choquent, il s'est senti cerné et il a pris peur...

Anonyme a dit…

Bonjour,

Merci pour la référence. Je ne m'en souviens pas, pas plus de l'anecdote sur Rousseau. La mémoire est une faculté qui oublie. Merci encore.
Guy Ferland

Lhansen-Love a dit…

Difficile de se souvenir de tout le contenu de nos lectures. Cet épisode m'avait marqué!

Anonyme a dit…

"les filles auraient davantage une culture du dialogue..."
C'est interessant de constater qu'aujourd'hui il est possible d'attribuer aux filles toutes les qualités possibles et imaginables. Par contre, si un individu a le malheur de considérer que les Hommes ont plus d'aptitude dans un dommaine autre que la violence ou la simple force, il est tout de suite traité de phalocrate (comme le constate l'auteur de l'article).
Mais le vrai propos de mon intervention est me demander si considérer que les mathématiques font "violence" aux enfants à cause de leur rigueur, n'est pas le signe du société qui, rejettant toute forme d'effort et de discipline comme contrariante, serait sur le chemin de la décadence.