samedi 11 octobre 2008

Une approche philosophique de la crise


Ce matin, débat Julliard/ Ferry



J.J. : "Deux utopies sont mortes. Celle du libéralisme (ou hyperlibéralisme?) c'est-à-dire des mérites du marché autorégulé .

Celle du socialisme, au sens d'une administration autoritaire de l'économie.

L.F . Oui, je suis d'accord. On va vivre une crise morale profonde. Premièrement les vont prendre conscience de ce que j'appelle la "dépossession démocratique", c'est-à-dire que le monde nous échappe. C'est la trahison de l'idée démocratique. Ensuite, dans cette société d'opacité totale qui est la nôtre, non seulement les gens ne se sentent pas associés aux décisions, mais en plus ils constatent que les pauvres payent pour les conneries des riches.

J.J. Plus personne ne sait vers quoi nous allons. Or l'incertitude est pire que le malheur.



( PS, le point de vue de LHL:
1) Il me semble que l'Europe "apparaît plus nécessaire que jamais " (L.F.).. Si nous avions l'Europe que nous avons rejetée, les représentants des 27 pourraient prendre des décisions à la majorité. Impossible de prendre des décisions économiques, surtout urgentes, à l'unanimité

2) La crise actuelle a au moins un mérite. Elle force des Etats a mettre en place une mini gouvernance mondiale. Il me semble que c'est nécessaire et souhaitable désormais)

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