dimanche 27 avril 2008

Obamania


"L'Obamania gagne la France" Le Monde

Cela m'inquiète, car quand un candidat américain séduit les français.. il n'est pas élu!
(lire cet article désespérant sur Rue 89)

6 commentaires:

Anonyme a dit…

j'ai commencé le chapitre "l animal et la machine nous parlent ils ?" de votre cours et vous avez marqué une phrase intéressante pour ma question sur ricoeur:

" en marge de tte nécessité vitale ,nous nous racontons des histoires et nous construisons notre idéntité imaginaire sur fond de fiction , d abstraction et de néant ." page 61


donc en fait , nous sommes en quelque sorte les architectes de notre identité ,les scripteurs en quelque sorte , je renouvelle mon identité en me racontant moi meme ,grace au secours de la narration je me réinvente une identité nouvelle ,en fait je me raconte des histoires à moi meme et à travers ces récits de moi sur moi(récits souvent qu on a pas vraiment vécu mais qu on s est seulement representés idéalement par le biais de l imagination) je reconfigure en permanence mon identité qui n est pas figée mais qui "flotte " en quelque sorte ; une identité mouvante qui résiste à toute tentative de durcissement dans une définition conceptuelle immobile .. c est ca????

Lhansen-Love a dit…

Oui vous avez bien compris, c'est bien cela l'identité narrative. Nous tenons un discours sur nous-mêmes pour savoir qui nous sommes. Cela nous distingue des gorilles...

Anonyme a dit…

oui voila ,vous dites "les gorilles ne se raconte pas d histoires " c est très clair .merci

sinon j ai une petite question mais cette fois sur sartre.(si je vous ennuie avc mes questions il faut me le dire ,j essaie c est vrai de me "penser moi meme comme un autre" donc je me dis si j étais quelqu un d autre est ce que toutes ces questions posées me dérangeraient et je réponds NON ... =)voila pourquoi vous avez des nouvelles de moi tous les jours )
voila , j ai lu dans un papier : "le regard d autrui est donc ce qui me donne une identité : c est dans les yeux d autrui que je suis tel ou tel.MAIS AVOIR UNE IDENTITE C EST RENONCER A SA LIBERTE POUR DEVENIR UNE CHOSE .Et cette tentation ne vient pas que de l extérieur : la plupart du temps c est lindividu lui meme qui s identifie à ce qu il est pour ne pas avoir à assumer le vertige de la liberté et pense etre professeur , journaliste ..
ces individus qui s identifient à ce qu ils sont sartre les nomme les salauds "



et cette phrase extraite de l etre et le néant concernant la honte je crois : je saisis le regard de l autre au sein meme de mon acte , comme solidification et aliénation de mes propres possibilités:"que veut dire S. par "solidification "???

Lhansen-Love a dit…

Qui a dit cela "avoir une identité c'est devenir une chose". C'es tun peu exagéré non.. L'identité est fluide, malléable etc..
Sur ce thème, vous devez lire "la muavaise foi", le chapitre de l'Etre et le néant qui traite cette question (épisode du garçon de café)
"Solidification de mes possiblités": c'est toujours cette idée que le regard de l'autre me fige comme un arrêt sur image, et me prive de ma liberté. C'est le thème de Huis clos de Sartre

Anonyme a dit…

mais oui mais c est cela que je ne comprends pas , en quoi le regard de l autre me prive de ma liberté ???c est étonnant .est ce que c est paske en fait rien qu'en percevant autrui on le classe dans une catégorie et donc qu on le détermine avant meme d engager un dialogue avec lui ?autrui me situe moi sandra par rapport à lui , il me pense par rapport à lui et donc , ca réduit mon champ de possibilités ???

mais si c est ca , comment réconquérir sa liberté ? ou alors autrui capture ma liberté juste le temps de la rencontre et après me la restitue une fois qu il disparait , donc privation juste temporaire ??? ...

sinon la "facticité " (opposée à la transcendance je crois , chez S. c est quoi ?

Lhansen-Love a dit…

Le regard d el'autre me prive -parfois de ma liberté- voyez l'analyse de la honte, il explique cela très bien. Il vous fige dans une identité (voyeur, exhibitioniste, voleur etc..).
Difficile d'y échapper, sauf à renvoyer à l'autre son regard (le prendre de haut).
Facticité: contingence, absence de sens.
Avez-vous Philosophie de A à Z? C'est très bien expliqué...