"Le mal absolu, dès lors qu'il est légitime et commis au nom de l'obéissance n'est donc pas si éloigné de nous" Pascale Robert-Diard, ce soir, dans le Monde à propos du livre: L'énigme des tueurs en série, de Daniel Zagury
(Ce qui rejoint la formule de A. Finkielkraut: "La barbarie n'appartient pas à la préhistoire de l'humanité, elle est l'ombre qui accompagne chacun de ses pas")
4 commentaires:
Est-ce que Daniel Zagury veut dire que chaque homme a le 'potentiel' pour devenir un criminel? Que le mal est présent en chaque homme et que chacun de nous est un tueur possible?
Non!
Je vous recommande la lecture du livre "Un si fragile vernis d'humanité" de Michel Terenschenko. Très rares sont les gens qui passent à l'acte. En revanche nous sommes pour la plupart d'entre nous susceptibles d'être les complices passifs de crimes inouïs...
En ce qui concerne le serial killer, il exprime une inhumanité très humaine. Tous les hommes ont un fond d'inhumanité, ça oui.
Bataille parle d'une "ombre abyssale d'inhumanité " et il dit que celle-ci "nous lie à la monstruosité que, sous le nom de cauchemar, chacun porte en lui depuis sa plus tendre enfance" (La tragédie de Gilles de Rais)
cela me rappelle 'la part de l'autre' d'Emmanuel-Schmitt où il imagine la vie d'Hitler s'il avait réussi l'école des Beaux-Arts... Il me semble que l'auteur souhaite ainsi nous montrer que chaque homme a un fond d'inhumanité,l'expression de ce caractère dépendant des différents évenements de la vie, des différentes expériences vécues...
oui, il y a de cela..
De là à dire que tout étudiant des beaux-arts est en puissnce Hitler...
(il y a aussi une pièce du même E.E. Schmitt qui explique Don Juan par son homosexualité)
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