Paris, le 8 Février 1943
Mon grand chéri,
Je ne sais si tu t'attendais à me revoir, je m'y attendais.On nous a appris ce matin que c'était fini, alors adieu ! Je sais que c'est un coup très dur pour toi, mais j'espère que tu es assez fort et que tu sauras continuer à vivre en gardant confiance en l'avenir.Travaille, fait cela pour moi, continue les livres que tu voulais écrire, pense que je meurs en Français, pour ma Patrie. Je t'embrasse bien. Adieu mon grand chéri.
Jean
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