C'est une question purement rhétorique (je l'ai traitée autrefois à Sciences-po, je répondai non!)
"Rhétorique": puisque l'on sait bien que "tout ce qui peut être fait sera fait".
Youpi!
"Rhétorique": puisque l'on sait bien que "tout ce qui peut être fait sera fait".
Youpi!
Je lis ce soir dans le Monde:
" L'homme augmenté" est aux portes des sociétés industrielles" (Claudia Courtois, "Les cyborgs existent déjà")
Le dernier cri de Erwin Olaf
Exemples: bientôt on pourra mettre un casque sur la tête de nos enfants afin d'augmenter leur activité cérébrale, notamment leur capacité de concentration (quelle aubaine pour les profs de demain !).
On envisage aussi (je cite) de créer " des "médisentiments" agissant sur la timidité, la jalousie ou la créativité".
C'est vraiment formidable. Deux trois petites pilules et hop, le couple est sauvé... (si les Sarkozy avaient connu cela, on n'en serait pas là!)
C'est vraiment formidable. Deux trois petites pilules et hop, le couple est sauvé... (si les Sarkozy avaient connu cela, on n'en serait pas là!)
2 commentaires:
Je viens tout juste de tomber sur votre blog suite à la lecture d'un article du site "les devenirs de la philosophie à Paris 8". Je voulais vous remercier d'offrir à ce que l'on appelle la "blogosphère" votre intelligente contribution.
Faut-il améliorer l'humanité ? C'est une question en effet malheureusement rhétorique ! David Rousset disait que «Les hommes normaux ne savent pas que tout est possible» dans l'Univers concentrationnaire. Vous reconnaitrez la citation qui ouvre "Le Système Totalitaire" de Hannah Arendt. Tout est possible. Oui, malheureusement. J'ai bien peur que pour notre siècle, même les gens "normaux" s'en soient rendus compte.
Ce qu'il y a de grave, derrière l'invention de ces pilules et de ce casque (jolis exemples !), semble plutôt relever des raisons qui mènent à penser que de telles inventions "améliorent" l'humanité. L'idéal d'un homme parfaitement utile, parfaitement efficace dans son travail est un idéal "machinique". Ce n'est peut-être pas un hasard si notre modernité a peur des machines ! En se machinisant elle-même elle s'ordonne sur une échelle de valeurs sur laquelle l'ordinateur est infinement plus parfait.
merci J-B, je suis d'accord bien sûr avec vous (le "tout est possible" est terrifiant!). A bientôt sur ce blog?
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