Pour s'en assurer lire un article de Susan Sontag,qui date de 1974 , mais qui est aujourd'hui accessible en ligne.
Ce texte explique la fascination qu'exerce le fascisme en s'appuyant sur l'oeuvre de Leni Riefenstahl, depuis ses fameux documentaires constituant l'apologie de l'idéologie nazie, jusqu' au "Dernier des Nubas".
Ce texte explique la fascination qu'exerce le fascisme en s'appuyant sur l'oeuvre de Leni Riefenstahl, depuis ses fameux documentaires constituant l'apologie de l'idéologie nazie, jusqu' au "Dernier des Nubas".
Cette fascination permanente s'expliquerait par un certain rapport esthétique à la politique, et par la haine de la civilisation que ce type d'esthétique recouvre. La mode et même la généralisation de certaines pratiques sexuelles aujourd'hui confime et prolonge cette aversion continue de tout un chacun à l'égard de la civilisation (la formule est de Freud), c'est-à-dire, pour faire vite, le rejet de l' "âpreté" de la pensée (Cioran).
Ce que Sade avait fantasmé, les nazis l'ont concrétisé et mis à la portée de tous aujourd'hui, sous la forme de pratiques sexuelles ludiques.
(Sur l'ambiguïté de la fascination sur le sport et l'esthétique sportive, voir le dernier film de Claude Miller, et le personnage du père incarné par Patrick Bruel , en contre-emploi...)
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2 commentaires:
Merci, très bon papier que je ne connaissais pas du tout. Précieux les liens vers les extraits (le film sur les Nubas est stupéfiant, fascinant au sens premier du terme).
Je note au passage que cette archive vient du site du fils de Marcuse.
non, pas fils, mais petit fils, encore un clic trop rapide....
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