vendredi 28 septembre 2007

Paradoxe: la bêtise est un perversion de l'intelligence

Oui, en fait, c'est évident , si on y réfléchit.

Par exemple les sophistes: très intelligents, donc bêtes (suffisants, pontifiants, péremptoires). Voir Hippias par exemple.

Voir aussi du côté de H. Arendt (Eichmann à Jérusalem ou de Jonathan Little (Les bienveillantes). Le nazisme ne s'explique pas par l'absence d'intelligence (il faut être relativement "intelligent" pour organiser l'extermination d'un peuple), mais par l'absence de penser (refus de juger, de penser par soi-même) ce qui est bien différent.
Lire Libé, Bêtise de l'intelligence et sur mon blog

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