C'est vraiment une occasion ratée. Il fallait réformer, j'en suis d'accord (je suis enseignant-chercheur). Mais arriver avec les gros sabots de la Pécresse qui monte un dossier vexatoire, ou faire des déclarations de type "la recherche en France est nulle" (à peu près), c'était d'emblée s'interdire le succès. D'abord il est faux que la recherche en France soit de mauvaise qualité. Ensuite, même si ç'avait été vrai, un petit peu de sens commun aurait dû dicter au Président de mieux choisir ses mots. Résultat, le gouvernement ne peut que se mettre la profession à dos, syndicats de droite et de gauche unis, grévistes et non-grévistes sympathisants. Je ne vois plus guère de collègues qui soutiennent la volonté de réforme du gouvernement. Même ceux qui l'ont un peu fait se disent aujourd'hui qu'il y a des limites.
Professeur de philosophie, auteur et éditrice d'ouvrages de philosophie (Belin et Hatier )
Mes derniers ouvrages:
Philosophie de A à Z (Hatier)
Cours particulier de philosophie (Belin) La philo en dix leçons (le webpedagogique)
1 commentaire:
C'est vraiment une occasion ratée. Il fallait réformer, j'en suis d'accord (je suis enseignant-chercheur). Mais arriver avec les gros sabots de la Pécresse qui monte un dossier vexatoire, ou faire des déclarations de type "la recherche en France est nulle" (à peu près), c'était d'emblée s'interdire le succès. D'abord il est faux que la recherche en France soit de mauvaise qualité. Ensuite, même si ç'avait été vrai, un petit peu de sens commun aurait dû dicter au Président de mieux choisir ses mots. Résultat, le gouvernement ne peut que se mettre la profession à dos, syndicats de droite et de gauche unis, grévistes et non-grévistes sympathisants. Je ne vois plus guère de collègues qui soutiennent la volonté de réforme du gouvernement. Même ceux qui l'ont un peu fait se disent aujourd'hui qu'il y a des limites.
Une occasion ratée.
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