lundi 17 septembre 2007

"L'impasse" par LIonel Jospin


Voici le dernier livre qui descend en flammes Ségolène Royal...

Pourtant Jospin a dit "La solution, c'est le vote socialiste, c'est le vote Ségolène Royal" (Lens, 17 mars 2007)

Allez comprendre quelque chose...

12 commentaires:

Anonyme a dit…

Que voulez-vous, souvent mâle varie... Evidemment, les membres du PS se sont trompés en choisissant Ségolène Royal, puisqu'ils ne l'ont pas choisi, alors que, lui, de sa science divine, il savait qu'elle n'était pas capable, compétence, ... Quel crève-coeur ! Et dire que cet homme tance et sermonne alors qu'il a été recalé au premier tour de l'élection de 2002, avec le score et les circonstances que chacun sait, et à l'égard desquelles il porte une telle et grande responsabilité personnelle. Mais l'autocritique chez les mâles n'existe pas encore, il faudra sans doute attendre quelques siècles

Anonyme a dit…

Tiens, c'est bizarre, j'étais sûr que vous étiez de gauche-gauche... j'avoue que c'est un peu une déception.

Anonyme a dit…

L'impasse Royal, si on veut. Mais quand on arrive dans une impasse c'est quand on n'a plus de boussole ou de plan, et si on n'en a plus c'est parce que quelqu'un la jeté, brûlé, oublié.
Il est bien placé Jospin pour venir régler ses comptes plein de fiel après la débacle.
Qu'est-ce que s'orienter dans la pensée politique de gauche ?
Pour l'instance : impasse, errance, détour, tour, cul de sac, etc. C'est plutôt l'art de se saborder pour ne plus avancer. Ce n'est pas après moi le déluge mais après moi le naufrage...
Je retourne lire Gauchet.

Lhansen-Love a dit…

Farid, dites-moi: c'est quoi être de gauche-gauche?
c'est votre cas?
J'aimerais tellement comprendre... et pouvoir me situer...

Anonyme a dit…

Je ne sais pas si c'est seulement une question d'hormones. Il est sans doute question de progestérone en politique comme ailleurs (et surtout en politique), mais je crains hélas que le problème socialiste est ailleurs. Comment être socialiste et libéral ? Elle est là la vraie question, et elle se pose depuis 1983. Depuis 1983 le PS essaie d'être socialiste et libéral, alors qu'on est socialiste ou libéral. C'est un peu comme si on était triangle et carré.
Faire du cheval de bataille socialiste la régulation de la mondialisation, autant apprendre à un Rotweiler à aimer les enfants et à Republicain (au sens G. Bush du terme) à chanter le temps de cerises ou l'International.
Hélas ce n'est pas du côté du PC, de la LCR ou des Verts que la réflexion de gauche va trouver du grain à moudre.
Ce n'est pas qu'une question de personnalité, c'est aussi et surtout une question d'erreur d'appréciation politique. La gauche n'a pas perdu parce qu'elle n'était pas assez à droite mais parce qu'elle n'était pas assez à gauche. Et cet echec ne date pas de 2007, mais de 2002 mon cher Lionel...

Anonyme a dit…

Zut, lire testostérone et non progestérone, j'en perds mes hormones... (c'est ennuyant de ne pas pouvoir se corriger).
FB

Anonyme a dit…

La formule est mauvaise mais c'est très simple: rester socialiste, vraiment. Officiellement, toute la gauche- les verts ambigüs mis à part- l'est toujours. Qu'est-ce que c'est ? En gros, vouloir changer le monde, parvenir même par un processus d'un millénaire, à la société sans état, par le partage des biens. De toute façon, la base du projet marxiste inclut la prise en compte des réalités, la révolution à très long terme, la stratégie: l'attente et la construction des conditions favorables. Et vous savez tout ça mille fois mieux que moi. Mais vous optez pour le libéralisme, et non pas comme un système que nous devons momentanément maintenir à regret mais comme LE bon système, un point c'est tout.

Bref, votre gauche à vous -à moins que vous ne soyez déjà bérouiste- tente d'adoucir le réel, de le lisser au maximum alors que le projet socialiste garde concrètement en tête l'idée certainement dépassée de changer ce réel.

Quant à moi, je n'ose me mettre dans la catégorie que j'espère: je suis jeune et je n'ai pas assez lu, pas assez vu pour comprendre pourquoi la lutte s'estompe et le régime des normalités s'installe, pour me mettre dans une chappelle dont les principes m'échappent. Je n'ai lu ni Hegel, ni Trotski, ni Debord et je ne peux pas savoir si tout a changé. Mais je sais au moins qu'aussi "inconscient" que je soit, je ne crois pas au réalisme.

Vous voir dire qu'on ne croit plus aux vieux discours, passe encore, l'âge fait pour vous argument d'autorité. Mais vous voir vous intéresser aux réformes les plus réactionnaires de la droite, aux mutations les plus anciennes des sociaux-démocrates de gouvernement, ça m'embête, vraiment.

Lhansen-Love a dit…

Une société sans Etat? Avec partage des biens? Non , même "dans un millénaire", je n'y crois pas trop.
Pour cela , il faudrait changer l'homme, d'abord. Le rendre doux, pacifique, inoffensif..Et là, je ne vois pas bien comment faire...
Voyez Hobbes... si les hommes ont mis en place l'Etat, c'est parce qu'ils avaient PEUR pour leur vie. Car il y aura toujours au moins UN homme pour menacer mes biens, ma vie, ma famille.
Dire que l'homme a peur de l'homme, que donc nous n'avons pas envie de retourner à l'état de nature , c'est donc ne pas être de gauche ? Etre "réac"?
Dire que l'homme peut vouloir exterminer l'autre l'homme (cf les crimes contre l'humanité) c'est donc ne pas être de gauche, selon vos critères, je suppose...

Lhansen-Love a dit…

Florian,
Pourtant le programme des Gracques me paraît très sensé..
Quel contraste entre ces gens raisonnables et l'incroyable bande d'hystériques dévorés par la haine et le ressentiemnt que sont devenus les anciens socialistes (Hollande, Jospin, Allègre, Méllenchon etc..)

Anonyme a dit…

Affichez au moins mon troisième message, censeuse !

Lhansen-Love a dit…

A Farid,
Pardon mille excuses... quel message?

Anonyme a dit…

Le contrôle de la peur par la peur ? Ca ne vous dis rien ? Pas grave, e ne vais pas le réécrire: un point pour vous.